Le compte d'épargne libre d'impôt (CELI) a été inauguré en 2009. Il reste toujours aussi apprécié. Selon Statistiques Canada, 15 millions de Canadiens détenaient un CELI à la fin 2019.

On comprend pourquoi. Le CELI est super flexible. Vous pouvez y contribuer tout au long de l’année, jusqu’à un maximum annuel. Et retirer des fonds à tout moment. Surtout, tout l’argent placé dans un CELI croît à l’abri de l’impôt.

Vous pouvez donc utiliser votre CELI pour financer une nouvelle maison, les études des enfants ou encore la retraite. Vous ne serez pas imposé au moment des retraits.

Vous n’avez pas encore de CELI et souhaitez en ouvrir un? Un conseiller de la Sun Life peut vous aider.

 

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Combien pouvez-vous verser dans un CELI?

En 2022, vous pouvez verser jusqu’à 6 000 $ dans votre CELI. Vous pouvez aussi reporter vos droits de cotisation inutilisés des années précédentes.

Malgré la polyvalence de cet instrument, certaines erreurs sont à éviter à l’égard du CELI. En voici 4 que nous signale Cliff Steele, planificateur financier agréé à la Sun Life.

CELI : 4 erreurs courantes à éviter

CELI: 4 erreurs courantes à éviter

Erreur 1: Détenir uniquement des liquidités dans son CELI.

Erreur 2: Retirer des fonds pour ouvrir un nouveau CELI.

Erreur 3: Cotiser au-delà du plafond prévu.

Erreur 4: Ne pas ouvrir de CELI.

1. Ne détenir que des liquidités dans son CELI

Malgré son nom, le CELI n’a rien à voir avec un compte courant d’épargne. Pour Cliff Steele, cela signifie qu’il ne doit pas servir à des placements liquides.

« Beaucoup de gens laissent dormir leur argent dans un CELI. Certains choisissent un compte à intérêt quotidien dans leur CELI qui rapporte autour de 0,25 % l’an. »

« Dans ce cas, le CELI n’est pas vraiment avantageux », explique Cliff Steele. « Si leurs revenus en intérêts sont négligeables, ils ne paieront pas d’impôt sur ceux-ci de toute façon. »

Parlez plutôt à un conseiller pour obtenir de meilleurs rendements. Il pourra vous guider vers des fonds communs et d’autres placements qui peuvent faire partie de votre CELI.

2. Retirer des fonds pour ouvrir un nouveau CELI

Si vous changez d’institution financière, vous devriez porter une attention particulière à votre CELI. Pourquoi? Retirer des fonds d’un CELI pour cotiser à un nouveau pourrait avoir un impact sur vos droits de cotisation. « Après un retrait, vous devez attendre le 1er janvier suivant pour contribuer de nouveau », souligne M. Steele.

Par exemple : « Vous retirez tous les fonds de votre CELI pour ouvrir un nouveau CELI ailleurs. Ce versement dans un nouveau CELI sera considéré comme une nouvelle cotisation pour l’année en cours. Cela pourrait donner lieu à une pénalité fiscale pour excédent de cotisations », indique M. Steele.

La solution? Demandez à votre nouvelle institution financière de procéder à un transfert direct en votre nom.

3. Cotiser au-delà du plafond prévu

De nombreuses personnes dépassent le plafond sans le savoir. Cela se produit lorsqu’elles effectuent des retraits et des versements au cours de la même année. Comme nous l’avons indiqué plus haut, il faut éviter d’utiliser un CELI comme un compte bancaire ordinaire.

« Vous gagnez deux choses le 1er janvier. D’abord, vos droits de cotisation augmentent de 5 500 $. Ensuite, vous récupérez les droits liés aux retraits effectués au cours de l’année précédente », rappelle M. Steele.

À quelle pénalité vous êtes-vous ainsi exposé? L’Agence du revenu du Canada (ARC) exige 1 % par mois pour tout excédent sur vos droits de cotisation.

4. Ne pas ouvrir de CELI

Un mythe tenace persiste autour du CELI. Si vous n’avez pas ouvert de CELI en 2009, vous avez perdu des années de cotisations inutilisées. C’est faux. Vos droits de cotisation demeurent. C’est la croissance potentielle des placements qui auraient pu être effectués depuis 2009 qui est perdue.

« Vos droits de cotisation augmentent d’année en année, même si vous n’avez pas de CELI », précise M. Steele.

Conclusion? Le CELI vous permet de faire croître vos placements à l’abri de l’impôt et d’avoir toujours accès à votre argent. Vous devez respecter les modalités des placements choisis dans le cadre de votre compte. Cela pourrait inclure des restrictions en cas de retrait ou des garanties que les retraits pourraient réduire. Il constitue donc un excellent complément à vos autres instruments de placement, notamment vos REER.

Pour tirer le meilleur parti possible de votre CELI, communiquez avec un conseiller dès aujourd'hui