08 mai 2024

Comment profiter au maximum de votre assurance-vie au travail

Votre employeur offre un régime d’assurance-vie parmi vos avantages sociaux? Voici comment en profiter et l’optimiser.

Vos avantages sociaux comprennent-ils un régime d’assurance-vie collective? Si oui, c’est un bon début! En quelques étapes simples, vous pouvez donner à votre famille une plus grande tranquillité d’esprit.

Vous pouvez soit :

  • souscrire une assurance-vie facultative dans le cadre de votre régime collectif (si cela vous est offert)
  • ou vous procurer une assurance individuelle qui s’ajoutera à votre couverture collective.

Nous avons demandé à un conseiller de nous indiquer la marche à suivre. Il nous a également donné des conseils pour tirer le maximum de notre assurance-vie. Mais voyons d’abord les ressemblances et les différences entre assurance collective et individuelle.

En quoi l’assurance-vie individuelle et l’assurance-vie collective sont-elles différentes?

Les régimes collectifs offrent un montant de base souvent payé par l’employeur. « Il s’agit habituellement d’une prestation. Le montant exact peut varier entre 25 000 $ et 75 000 $. Mais c’est parfois plus, explique Brent McKay, conseiller Sun Life. Il arrive aussi que l’employeur verse une somme correspondant au salaire annuel. »

La couverture prend fin quand :

  • le titulaire atteint l’âge de couverture maximal ou
  • le titulaire quitte la compagnie – une transformation en police individuelle peut alors être possible.

Par exemple, la Sun Life permet aux employés qui quittent leur emploi de transformer jusqu’à 200 000 $ du montant d’assurance-vie collective – 400 000 $ au Québec – en un contrat d’assurance-vie individuelle temporaire ou permanente.

De plus, la transformation peut se faire sans aucun examen médical ni questions sur l’état de santé. C’est possible quand la transformation se fait dans les 31 jours suivant la fin de la couverture collective. On parle alors souvent de produits de continuité. Certains donnent jusqu’à 60 jours pour s’inscrire, sauf que l’assuré doit alors répondre à des questions d’ordre médical.

Que propose une assurance individuelle?

Il est possible d’ajouter une assurance-vie facultative au montant de base du régime collectif, jusqu’à concurrence d’un montant donné. C’est alors l’assuré et non l’employeur qui doit payer la prime (frais mensuels ou annuels). De plus, comme l’assurance facultative est renouvelable annuellement, la prime pourrait changer d’une année à l’autre.

La prime d’assurance-vie facultative peut être réduite lorsque jumelée à un régime collectif, selon la situation du titulaire. Mais, ce n’est pas toujours le cas. Il vaut mieux parler à un conseiller si on envisage d’ajouter des protections. Cette personne saura quelle solution convient le mieux.

Vous pouvez également obtenir facilement une soumission en ligne pour une assurance vie avec Sun Life GO.

Est-il possible de bonifier une assurance collective avec une assurance-vie facultative?

Les régimes individuels sont transférables. Ils ne sont pas liés à l’emploi occupé. L’assurance appartient toujours au titulaire de la police, même s’il change d’emploi ou d’employeur.

Il existe un complément abordable aux régimes collectifs : l’assurance-vie temporaire. Les polices ont une durée définie, telle que 10 ou 20 ans, pendant laquelle la prime ne change pas.

Qu’arrive-t-il quand la police prend fin? Elle se renouvelle pour la même durée, mais la prime augmente. L’assuré peut renouveler la police chaque fois, jusqu’à l’âge maximal. Autre option : transformer son assurance temporaire en assurance permanente, sans avoir à présenter de renseignements médicaux.

L’assurance-vie permanente dure toute la vie, sans âge maximal. Comme l’assurance temporaire, elle prévoit le versement d’un capital-décès non imposable aux bénéficiaires.

Certaines assurances permanentes, comme l’assurance-vie entière, sont assorties d’une valeur de rachat qui peut augmenter avec le temps. Selon le type de police, le titulaire peut accéder à la valeur de rachat au moyen d’une avance ou d’un retrait.

1. Bonifiez votre assurance-vie

C’est une bonne idée d’avoir une assurance individuelle en plus d’une assurance collective. Pourquoi? Parce que la plupart des régimes collectifs versent :

  • soit un montant de base allant de 25 000 $ à 75 000 $ (ou plus);
  • soit une somme ponctuelle équivalant au salaire annuel.

La majeure partie du temps, le montant sera insuffisant pour maintenir le revenu familial annuel. De combien de plus pensez-vous avoir besoin? « Certains diront 10 fois le revenu, mais c’est trop général, soulève Brent McKay. Dans le domaine de l’assurance-vie, les besoins individuels varient trop pour qu’il y ait une règle universelle. Outre le revenu, il faut tenir compte d’autres facteurs : le niveau d’endettement et le nombre d’enfants, par exemple. » (Sans compter que l’employeur peut limiter le montant d’assurance facultative de l’employé.)

Il faut aussi penser à l’utilisation du montant d’assurance. « Supposons que vous voulez que votre assurance-vie serve à payer les études de vos enfants, poursuit le conseiller. Aimeriez-vous qu’elle couvre quatre ans d’études ou juste une partie de la première année? »

C’est ici qu’il est utile de consulter un conseiller. Les professionnels vous poseront des questions comme celle-ci, qui aideront à fixer la somme dont vous avez besoin. Ils peuvent aussi vous éclairer sur les meilleures façons d’utiliser cette somme.

Vous ne savez pas quel montant d’assurance vous convient?

2. Désignez un deuxième bénéficiaire

« En général, les titulaires nomment leur conjoint [comme bénéficiaire de leur assurance individuelle ou collective] et c’est tout, constate Brent McKay. Peu de gens savent qu’ils peuvent désigner un deuxième bénéficiaire, ou bénéficiaire en sous-ordre. »

Imaginons que vous et votre conjoint mourez en même temps. Dans ce cas, l’argent de l’assurance-vie ira au bénéficiaire en sous-ordre, et non à votre succession. Si vous n’avez pas désigné de bénéficiaire en sous-ordre, alors le montant ira à la succession.

Votre succession comprend la majeure partie de vos avoirs financiers. Elle regroupe tous vos biens, comme votre maison, votre voiture et vos placements. Tant qu’il y a un bénéficiaire, l’assurance-vie ne fait pas partie de la succession, mais va directement au bénéficiaire.

Le versement direct au bénéficiaire limite les frais d’homologation qui seraient associés à la succession. En Ontario, par exemple, ces frais représentent près de 1,5 % de la valeur de la succession. À quelle somme correspond ce pourcentage? Environ 7 500 $ sur un montant d’assurance de 500 000 $, seulement parce que l’assuré n’a pas nommé de bénéficiaire.

3. Protégez vos finances pour ceux qui suivront

Les dettes et les impôts ne disparaissent pas au décès. C’est la succession qui doit les acquitter (sauf si la personne est en faillite à sa mort). Vos finances peuvent donc devenir un fardeau pour votre famille et vos proches. Voilà une autre raison de nommer un bénéficiaire de confiance pour votre assurance-vie. Le montant d’assurance sera à l’abri de vos créanciers, qui peuvent réclamer une part de la succession. Comme l’assurance-vie n’en fait habituellement pas partie, le capital-décès ira directement aux bénéficiaires.

Supposons que vous avez nommé votre conjoint et vos enfants comme bénéficiaires. Si vous mourez, ils recevront la totalité du capital-décès. Il n’y aura pas d’impôt sur la succession ni de frais d’homologation à payer. Les bénéficiaires disposeront donc de plus d’argent pour :

  • rembourser vos dettes;
  • acquitter une lourde facture d’impôts;
  • payer le loyer, l’hypothèque ou d’autres frais de logement;
  • payer leurs études;
  • d’autres frais de subsistance.

N’oubliez pas : plus le montant que votre famille doit payer est élevé, moins le montant qu’elle touchera après l’homologation sera important. En résumé : désigner un bénéficiaire pour votre assurance-vie et prévoir le bon montant d’assurance peut maximiser la somme disponible pour couvrir les sommes dues.

4. Protégez-vous en cas de maladie grave

Une maladie grave peut vous prendre au dépourvu. Heureusement, grâce aux progrès de la médecine, les rétablissements sont nombreux, mais ils peuvent néanmoins être stressants et coûteux. La planification vous permet de faire face aux imprévus, y compris à une maladie grave. Vous vous soucierez moins de vos finances et pourrez prioriser ce qui compte le plus : votre rétablissement.

L’assurance maladies graves (AMG) contribue à protéger vos finances si vous recevez le diagnostic d’une maladie grave. Elle vous aide à faire face à ce qui suit :

  • la perte de revenu liée à une absence prolongée du travail pour vous ou un membre de votre famille qui vous procure des soins;
  • les déplacements vers les centres de traitement;
  • les médicaments pour lesquels vous n’êtes pas déjà couvert;
  • les dépenses quotidiennes imprévues ou celles liées au ménage pendant le rétablissement.

Supposons que vous prenez un congé pour vous rétablir d’une maladie grave. L’assurance maladies graves peut vous aider à continuer à payer votre prêt hypothécaire et vos autres dettes. Ainsi, vous éviterez sûrement de piger dans votre épargne personnelle ou de retraite durant cette période où vous êtes sans salaire.

Votre régime d’assurance collective offre peut-être une assurance maladies graves. Sinon votre conseiller peut vous aider à trouver une solution adaptée à vos besoins.

5. Réévaluez régulièrement la protection nécessaire

Enfin, il est important de vérifier périodiquement que votre montant d’assurance répond toujours à vos besoins. « La période de renouvellement annuel de l’assurance-vie collective est un bon moment pour revoir le tout, rappelle Brent McKay. Même chose quand vous franchissez une grande étape, comme un mariage, l’achat d’une maison ou l’arrivée d’un enfant. »

De plus, rencontrer régulièrement votre conseiller pour faire le point sur votre situation est l’occasion de voir si votre vie a changé et de confirmer que vos plans financiers vont sur la bonne voie.

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