Beaucoup de personnes au pays sont fières du régime d’assurance-santé qu’offre le gouvernement. Elles ont une bonne protection – mais pas autant que ce qu’elles croient. Il y a aussi la couverture des soins de santé offerte par de nombreux employeurs. Avec le régime public et les assurances au travail, nous ne nous soucions généralement pas des coûts de soins de santé.

C’est pourquoi, à la retraite, plusieurs d’entre nous ne s’attendent pas – et ne sont pas préparés – à payer des frais médicaux de leur poche. Cela peut donner un choc. La bonne nouvelle, c’est qu’on peut prévoir le coup. Voici comment.

Quels sont les frais médicaux couverts par le gouvernement canadien?

Les régimes publics ne sont pas les mêmes d’une province à l’autre. Tous couvrent les services fournis par un médecin et les frais d’hospitalisation. Cela dit, la plupart ne couvrent pas :

  • les soins dentaires;
  • les services paramédicaux (p. ex. massothérapie, physiothérapie, chiropraxie);
  • les lunettes ou lentilles cornéennes.

La couverture des médicaments sur ordonnance varie aussi selon la province. Par exemple, la Colombie-Britannique, le Manitoba et le Québec offrent :

  • un régime de remboursement des frais de médicaments dont les primes sont basées sur le revenu. Il est offert à tous les résidents qui n’ont pas d’assurance au travail.

D’autres provinces couvrent seulement les personnes faisant partie de certaines catégories. Par exemple, en Ontario : 

  • Les médicaments sur ordonnance sont couverts pour toutes les personnes de moins de 24 ans qui sont inscrites à l’Assurance-santé de l’Ontario. Cela ne leur coûte donc rien.
  • Les adultes ne sont pas admissibles au Programme de médicaments de l’Ontario avant 65 ans, sauf s’ils reçoivent de l’aide sociale. Des franchises et des quotes-parts peuvent s’appliquer.
  • Les personnes âgées à faible revenu payent jusqu’à 2 $ par ordonnance exécutée, sans franchise. Cela comprend :
    • les personnes seules avec un revenu annuel inférieur à 22 200 $. 
    • les couples avec un revenu annuel inférieur à 37 100 $.
  • Les personnes âgées qui sont plus aisées payent une franchise annuelle de 100 $ et jusqu’à 6,11 $ par ordonnance exécutée.

Vous cherchez un moyen de récupérer une partie de vos frais de santé non couverts par vos assurances? Vous pourrez peut-être les réclamer dans votre déclaration de revenus. Pour plus de détails, consultez le guide sur les frais médicaux de l’Agence du revenu du Canada.

Quelles sont vos options d’assurance-santé à la retraite?

À part la couverture offerte par les régimes publics, 3 principales sources d’assurance-santé sont à votre disposition à la retraite :

1. Régimes collectifs d’employeur

Certains employeurs offrent une couverture des frais médicaux à leurs employés retraités. Mais ne comptez pas trop là-dessus. Les garanties d’assurance-santé pour les retraités sont un avantage coûteux que de nombreux employeurs du secteur privé n’offrent plus.

L’assurance-santé tend à coûter beaucoup plus cher pour un retraité que pour un employé actif. De nombreux employeurs qui offrent ce genre de couverture exigent de leurs anciens employés qu’ils payent une partie ou la totalité des coûts d’assurance. 

Parlez-en avec votre employeur avant la retraite afin de connaître vos options.

2. Régimes de continuité

Les régimes de continuité concernent les personnes qui avaient un régime d’employeur ou d’association. Si vous avez adhéré à un régime collectif, on vous offre généralement un régime de continuité. D’habitude, il y a un délai pour choisir (p. ex. 60 jours après avoir quitté le régime).

Vous prenez votre retraite et participez à un régime collectif de la Sun Life?

 

Découvrez Choix protection-santé

Souvent, vous n’avez pas à remplir de questionnaire médical ni à passer d’examen médical pour être admissible. Cette option est intéressante si vous avez des problèmes de santé qui peuvent vous rendre inadmissible à une assurance-santé personnelle ailleurs.

Le montant que vous payez chaque mois dépend de votre âge lorsque la couverture du régime de continuité commence. Vous avez le choix entre :

  • une assurance de base; ou
  • une assurance plus complète qui comprend les soins dentaires et des maximums plus élevés.*

*  Cela s’applique seulement si vous aviez ce niveau de protection au titre de votre régime collectif.

3. Assurance-santé personnelle

Avec une assurance-santé personnelle, vous devez fournir des renseignements sur votre état de santé. Si vous êtes en bonne santé, vous pourriez être admissible à une meilleure couverture que celle offerte par un régime de continuité. Mais si votre santé n’est pas bonne :

  • vos primes peuvent être plus élevées qu’avec les régimes de continuité;
  • on peut vous proposer une couverture modifiée, ou
  • la compagnie d’assurance peut refuser de vous couvrir.

Il est sage de parler à un conseiller qui connaît bien les critères d’admissibilité et les avantages offerts. Cette personne peut vous guider dans le processus de demande. Le montant que vous payez chaque mois dépend de votre âge, de votre santé et de l’option choisie.

Quelle est la différence entre un régime de continuité et une assurance-santé personnelle?

Pour comparer un régime de continuité et une assurance-santé personnelle, voici quelques questions à se poser :

  • Quelle est la couverture offerte?
  • Combien coûtent les primes et que couvrent-elles?
  • Si je demande une assurance pour mon conjoint, vais-je obtenir un rabais?
  • Les maximums annuels et à vie pour les services paramédicaux sont-ils globaux (p. ex. total de 500 $ pour la massothérapie, la physiothérapie et les traitements d’un chiropraticien) ou individuels (p. ex. 350 $ pour chaque type de service)?
  • L’assurance de base couvre-t-elle les frais dentaires ou dois-je demander une assurance supplémentaire pour cela?

En matière d’assurance-santé personnelle, tout dépend des préférences de chacun. Pour déterminer quelle assurance vous convient le mieux, comparez :

  • ce que vous payez de votre poche actuellement;
  • ce que les primes indiquées couvriront par la suite.

Comment bien choisir son assurance-santé à la retraite?

Vous pourriez ne pas savoir exactement ce qu’il vous faut. Il peut alors être sage de commencer par choisir une assurance qui offre un peu plus. Dans les années suivantes, vous pouvez choisir un produit moins complet, au besoin.

Ce sera beaucoup plus facile de diminuer votre couverture que de l’augmenter. Pourquoi? Supposons que vous commencez par choisir une assurance de base, mais que vous voulez une couverture plus complète ensuite. Vous devrez alors faire une nouvelle demande et fournir des renseignements médicaux. À l’inverse, réduire votre protection est souvent plus facile.

Rappelez-vous que vos coûts de soins de santé augmenteront probablement en vieillissant.

En effet, les coûts augmentent à mesure que votre santé et vos capacités déclinent avec l’âge.

Souvent, les gens croient que la couverture d’assurance-santé du gouvernement est plus élevée que dans la réalité. Par exemple, vous pensez peut-être que votre régime public paye la totalité des frais pour les soins de longue durée. Mais ce n’est pas le cas. L’assurance-maladie provinciale offre des subventions et établit des plafonds pour les frais de soins de longue durée. Mais seules les personnes au plus faible revenu reçoivent une subvention équivalant à 100 % des frais. La subvention s’applique généralement aux soins de base. Par exemple, si vous voulez une chambre particulière, vous devrez payer la différence.

Malheureusement, près des trois quarts des Canadiens disent ne pas avoir de plan pour payer des soins de longue durée. C’est ce que révèle un sondage mené par Leger Marketing pour le compte de l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes.

Il existe un moyen de se préparer : contracter une assurance de soins de longue durée. Cette assurance fournit une prestation de type revenu si vous ne pouvez plus prendre soin de vous. Cela peut être en raison de votre âge, d’un accident, d’une maladie ou de la détérioration de vos facultés mentales. Peu importe la cause, vous recevrez une prestation si vous ne pouvez plus effectuer vos « activités de la vie quotidienne ». Par exemple :

  • Si vous avez besoin d’une surveillance constante à cause de la détérioration de vos facultés mentales. 
  • Si vous avez besoin d’une personne pour vous aider à prendre votre bain ou votre douche, ou pour vous déplacer de votre lit à une chaise.
  • Si vous avez besoin d’une personne pour vous aider à effectuer au moins deux activités de la vie quotidienne. Cela inclut manger, s’habiller et aller à la toilette.

Voici trois façons de souscrire une assurance-santé avec la Sun Life

  1. Obtenez une soumission gratuite. Faites une demande d’assurance-santé personnelle en ligne.
  2. Trouvez un conseiller. Parlez à un conseiller Sun Life qui vous aidera à comprendre les options qui s’offrent à vous.
  3. Présentez une demande. Si vous quittez un régime d’assurance au travail fourni par un assureur canadien, vous pouvez demander Choix protection-santé dans les 60 jours. 

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Cet article ne vise qu’à fournir des renseignements d’ordre général. La Sun Life du Canada, compagnie d’assurance-vie n’offre pas de conseils juridiques, comptables ou fiscaux ni d’autres conseils professionnels. Au besoin, veuillez consulter un professionnel spécialisé qui fera un examen approfondi de votre situation juridique, comptable et fiscale.