Vous avez besoin d’une assurance-vie maintenant? L’assurance provisoire vous couvre jusqu’à ce que votre assurance-vie soit approuvée. Voici comment cela fonctionne.
Avez-vous besoin d’une assurance-vie à la retraite?
L’assurance-vie, est-ce seulement pour les familles avec de jeunes enfants? Ou ceux qui ont un prêt hypothécaire? Les retraités devraient-ils conserver leur assurance-vie ou même en souscrire plus? Parfois, oui! Voici pourquoi.
À la retraite, vos revenus diminuent en général puisque vous ne travaillez plus. Heureusement, beaucoup de dépenses diminuent aussi. Vous n’avez plus de frais liés au travail (transport, cotisations syndicales, etc.). Vous n’avez plus besoin d’épargner pour la retraite. Mais qu’en est-il de l’assurance-vie? Si vous en avez une, est-ce le moment d’encaisser sa valeur ou de la laisser tomber? Et si vous n’en avez pas, est-ce qu’il vous en faudrait une?
Comme pour beaucoup de questions de finances personnelles, la réponse est : ça dépend.
Contenu de l'article :
- À quoi sert l’assurance-vie?
- Qu’arrive-t-il à votre revenu de retraite à votre décès?
- Comment votre famille pourrait-elle utiliser votre prestation d’assurance-vie?
- L’assurance-vie comme façon d’économiser de l’impôt
- Comment payer son assurance-vie à la retraite?
- L’incidence de votre état de santé sur votre admissibilité?
- L’assurance-vie souscrite avant votre retraite?
- Avez-vous besoin d’une assurance-vie à la retraite?
À quoi sert l’assurance-vie?
L’assurance-vie sert à protéger les personnes qui dépendent de votre revenu (conjoint, enfants, etc.). Elle peut aussi protéger votre entreprise ou vos associés. Elle peut même servir à payer vos funérailles. Mais si vous n’avez plus de revenu, qu’est-ce que vous assurez? Et si vous n’avez ni conjoint, ni enfant, ni entreprise, qui protégez-vous?
Examinons la question sous deux angles :
- D’où provient votre argent?
- Pour quelles dépenses votre famille pourrait-elle avoir besoin de l’argent de votre assurance-vie?
Déterminez d’abord vos sources de revenu de retraite. Quelle incidence aura votre décès sur vos finances? Quelles dépenses votre famille devra-t-elle régler à ce moment? Et aura-t-elle assez d’argent?
Qu’arrive-t-il à votre revenu de retraite à votre décès?
Au Canada, une personne retraitée moyenne tire des revenus des sources suivantes :
- RPC/RRQ et Sécurité de la vieillesse (SV)
- Épargne-retraite :
- Régime de retraite d’employé (le cas échéant)
- Autres sources de revenus, comme la valeur d’une maison et les placements non enregistrés
L’important ici, c’est de savoir ce qui arrive à votre argent après votre décès. La SV n’est plus versée. Le RPC/RRQ verse un petit capital-décès. Les prestations mensuelles du conjoint sont bonifiées, jusqu’au maximum autorisé. Si les deux conjoints reçoivent le maximum, le conjoint survivant ne recevra pas le double de RPC/RRQ. Les prestations cessent au décès des deux conjoints.
Si vous n’avez pas encore dépensé toute votre épargne-retraite à votre décès, vous pourrez la léguer. Votre conjoint peut hériter de votre REER, de votre FERR et de votre CELI, libres d’impôt. Il vous suffit de remplir certains documents. Mais si vous léguez votre épargne à vos enfants, ils devront payer de l’impôt.
Par défaut, les rentes viagères et les prestations des régimes de retraite d’employeur cessent d’être versées au décès. Mais il est possible de recevoir une prestation moins élevée, en échange d’un paiement garanti ou d’une prestation de survivant. Selon l’option choisie, les paiements peuvent représenter un pourcentage de ce que vous receviez. Ils peuvent aussi continuer pendant un certain temps après votre décès.
À votre décès, la maison familiale, le chalet et les placements non enregistrés vous survivent, bien sûr. Mais leur traitement fiscal peut changer. Si votre conjoint survivant hérite de la maison, ce sera libre d’impôt sur le revenu, même si la valeur de la propriété a augmenté. S’il s’agit de sa résidence principale, il ne paiera pas non plus d’impôt lors de la vente.
Si ce sont les enfants qui héritent de la maison familiale ou du chalet, ils auront de l’impôt à payer sur le gain en capital. Et c’est le cas même s’ils ne vendent pas la propriété. Lors du transfert, le gouvernement considère que la maison a été vendue aux enfants. Ils seront imposés en conséquence. Si la maison est dans la famille depuis longtemps, ce gain en capital peut être lourd à assumer. Faute d’argent, vos enfants pourraient même devoir vendre la propriété pour payer les impôts. Ils seront aussi imposés sur tout placement non enregistré que vous leur léguez.
Comment votre famille pourrait-elle utiliser votre prestation d’assurance-vie?
Beaucoup de raisons de souscrire une assurance-vie pendant la vie active s’appliquent encore à la retraite. Votre famille pourrait utiliser l’assurance-vie que vous possédez déjà pour :
- Rembourser des dettes. Il peut s’agir d’un prêt hypothécaire ou automobile, un prêt de consolidation de dettes ou des dettes d’études (les vôtres ou celles de vos enfants). Un contrat d’assurance-vie pourrait aider votre conjoint à rembourser ces dettes. Si vous êtes la personne survivante, vous léguerez vos dettes à votre succession, pas à vos enfants. Mais cela signifie que la succession doit les rembourser, ce qui laisse moins d’argent à vos enfants.
- Funérailles. En fonction des arrangements, les frais funéraires peuvent facilement s’élever à plus de 10 000 $.
- Aide au revenu pour votre famille. Sans vos prestations du RPC/RRQ ou de la SV, votre conjoint pourrait ne pas avoir assez d’argent pour vivre confortablement. Vous subvenez peut-être aussi aux besoins de vos petits-enfants ou d’un enfant majeur vivant avec un handicap.
L’assurance-vie comme façon d’économiser de l’impôt
Les prestations d’assurance-vie sont libres d’impôt. Sachant cela, l’assurance-vie peut faire partie de la planification fiscale des retraités.
Supposons que vous avez épargné et dépensé prudemment durant votre vie active. Supposons que vous continuez de mener une vie simple à la retraite. Ajoutez à cela de bons placements et un régime de retraite de votre employeur. Vous ne pensiez pas être riche? En additionnant vos actifs et vos revenus, vous pourriez découvrir que vos moyens dépassent ce dont vous aurez probablement besoin.
Angela MacLean est conseillère Sun Life. Elle dit qu’un grand nombre de ses Clients se retrouvent dans cette situation. « Je suis prête à parier que 95 % de mes Clients sont plus riches qu’ils ne le croient. »
S’il vous reste de l’argent après votre décès, qu’adviendra-t-il de ces fonds? Rappelons que vos enfants devront payer de l’impôt sur l’argent qu’ils recevront en héritage. Mais vous pouvez souscrire une assurance-vie qui versera à vos enfants des prestations libres d’impôt à votre mort. Vous pourrez ainsi préserver une plus grande portion de votre succession pour vos enfants. Ce contrat pourrait fournir les fonds requis pour garder le chalet dans la famille, si ça vous tient à cœur.
L’assurance-vie sert aussi parfois à distribuer également la succession entre plusieurs enfants. Ça peut être le cas si vous léguez un chalet, une ferme ou une entreprise à un seul enfant.
Comment payer son assurance-vie à la retraite?
L’assurance-vie est plus dispendieuse à cet âge, bien sûr. Selon Angela MacLean, souscrire une assurance-vie dans la soixantaine coûte de 8 à 10 fois plus cher que dans la trentaine. Vous pourriez aussi ne plus y être admissible à cause de votre état de santé.
Un conseiller peut vous aider à trouver le contrat qui vaudra beaucoup plus que ce que vous aurez payé en primes. « L’élément de croissance d’une assurance-vie entière peut augmenter la valeur de la succession de manière exponentielle », explique la conseillère. Elle ajoute qu’en utilisant une partie de la succession projetée pour souscrire une assurance-vie, vous ne la dépensez pas réellement. « Vous la transférez simplement d’un endroit à un autre. » Dans ce cas-ci, l’argent passe d’imposable à libre d’impôt.
L’incidence de votre état de santé sur votre admissibilité
Vous pouvez commencer à songer à votre planification successorale dès la quarantaine ou la cinquantaine. C’est ce qu’Angela MacLean fait avec bon nombre de ses Clients. Elle projette les besoins familiaux et la croissance de l’entreprise, et recommande une assurance-vie temporaire abordable. Puis, lorsque les liquidités le permettent –enfants devenus grands, prêt hypothécaire remboursé –, on peut la convertir en assurance-vie permanente.
L’assurance-vie souscrite avant votre retraite
Environ la moitié des Clients retraités d’Angela MacLean possèdent déjà une assurance-vie. Mais ils ont tendance à souscrire des contrats de faible valeur (moins de 100 000 $). « C’était beaucoup d’argent il y a 30 ou 40 ans. Mais quand mes Clients voient les avantages fiscaux, ils en veulent plus. » Une fois leurs objectifs de succession établis, ils augmentent parfois leur couverture à 250 000 $ ou 500 000 $.
C’est pourquoi il est important d’avoir l’aide d’un conseiller. Ensemble, vous pouvez examiner les chiffres et estimer la valeur de votre succession. Votre conseiller vous recommandera le type et la valeur de contrat qu’il vous faut. Il vous indiquera aussi la façon la plus fiscalement avantageuse de le financer.
Avez-vous besoin d’une assurance-vie à la retraite?
Il y a deux façons d’obtenir une couverture de la Sun Life :
- Demandez une assurance-vie en ligne avec Go Sun Life. Obtenez une soumission gratuite.
- Parlez à un conseiller Sun Life pour en savoir plus sur les options en matière d’assurance-vie qui s’offrent à vous. Trouvez un conseiller.
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Cet article ne vise qu’à fournir des renseignements d’ordre général. La Sun Life du Canada, compagnie d’assurance-vie ne fournit pas de conseils professionnels d’ordre juridique, comptable, fiscal ou autre. Au besoin, consultez un professionnel spécialisé qui fera un examen approfondi de votre situation juridique, comptable et fiscale.