Balado De temps et d’argent

Épisode 6 : Trouver le bonheur au travail et dans sa ville

De Moncton à Fort McMurray, Véronique et son conjoint ont foncé dans leurs carrières – d’une occasion à l’autre. Aujourd’hui, le couple s’est installé à Montréal après plusieurs déracinements. Mais la vie n’est pas un long fleuve tranquille pour autant. L’animateur Stéphane Fallu clôt la première saison du balado De temps et d’argent en discutant avec Véronique du précieux équilibre entre vie professionnelle et qualité de vie.

Stéphane Fallu (S -)

Bonjour tout le monde ! Bienvenue à De temps et d'argent. Ça, c'est un balado, en collaboration avec la Sun life, où nous parlons avec des gens d'ici de l'influence de l'argent sur leur quotidien, leur santé, leur bien-être. Je m'appelle Stéphane Fallu.

Oui, oui c'est moi ! Je ne donne pas de conseils financiers, ce n'est pas mon travail.

Non, non, non ! On va parler avec des gens avec des histoires hyperintéressantes.

Et aujourd'hui, je suis content de recevoir Véronique Hachey.

Véronique, toi ton histoire est super intéressante. Tu es une fille à la base qui a vécu ta jeunesse au Nouveau-Brunswick.

Véronique Hachey (V-) Oui, exactement, moi je suis originaire de la péninsule Acadienne, un petit village juste dans le nord-est du Nouveau-Brunswick, près de la mer. Un petit village de moins de mille habitants, très communautaire.

S - Oui tissé serré.

V - Oui tissé serré oui.

S - Ok, toi tu vis ton enfance là avec ta famille, toute ta famille est là surement les oncles les tantes.

V – Oui, oui, oui ! On a des multiples oncles et tantes, pour répertorier le tout ça me prend quand même une bonne mémoire !

S - Ça fait de gros partys de Noël !

V - Oui c’est sûr, la porte d’entrée est ouverte le 25 décembre, il fait trop chaud dans la maison, parce qu’on est à pleine capacité.

S - Mais c’est sûr, party de cuisine, salon, j’en ai vécu toute ma jeunesse. Toi tu as combien de frères et sœurs ?

V - J’ai une sœur plus jeune et un demi-frère un peu plus vieux.

S -Tu passes ton enfance là, tu habites à Montréal maintenant ?

V - Oui c’est ça, j’habite à Montréal, deuxième séjour à Montréal. Si je retourne à mon enfance : est-ce que c’était un rêve de vivre dans une grande ville ? Pas nécessairement, c’est sûr que dans un petit village tissé serré comme ça, on regarde la grande ville… On écoute Salut bonjour ! le matin. C’est sûr que Montréal, ça a l’air bien glamour de loin, mais, c’est pas un rêve qui est ancré dans la communauté de faire l’exode, là.

S - Tu n’étais pas dans ce mode-là de faire : « Moi, j’ai eu du fun, mais je m’en vais vivre d’autres choses, je vais vivre ma vie. » Parce qu’il y a beaucoup de monde qui part de leur village pour aller vivre une autre vie. Toi tu es toujours attachée et t’aimes toujours ton coin d’où tu viens.

V - Toujours attachée c’est sur et je pense comme tout bon jeune qui commence l’université, 17 ans, première fois hors de la maison, c’est sûr qu’on a tous nos craintes nos peurs.

S - Oui c’est certain. Toi, tu as été à l’université à quel endroit ?

V -À l’Université de Moncton dans le sud du Nouveau-Brunswick.

S - Ok tu t’en vas à Moncton tu étudies en quoi.

V - En ingénierie industrielle.

S -Ohhhh, ok !

V - Vraiment une fille axée sur la science, la découverte, la curiosité. Très forte dans les mathématiques, c’est vraiment sans le connaître exactement tout ce que la profession allait m’apporter, je voyais ça, ça à l’air glamour, ça a l’air prestige. L’ingénierie c’est une profession dans laquelle on apprend toujours.

C’est un rythme continu et puis j’ai toujours eu la curiosité quand j’étais jeune de savoir comment les choses fonctionnaient. Tu sais une curiosité d’en apprendre toujours plus sur notre environnement, sur ce qui nous entoure.

Alors c’était un milieu qui m’intéressait, de pouvoir en apprendre plus et vivre autre chose, d’autres aventures. C’est sûr que c’est un passage quand même obligé.

S -Ok, tu vas à l’école à Moncton, tu étudies là-bas, c’est quoi combien d’années.

V - Programme au baccalauréat 5 ans

S - Ça, ça demande des choix aussi financiers quand tu t’en vas à l’école comme ça.

V -  Oui

S - Y’a tu beaucoup de dettes d’école après un…

V -  Ah oui c’est certain, subventionner mes coûts universitaires ça c’était quelque chose, c’est une dette que moi j’ai entrepris, personnellement. Contrairement au Québec, au Nouveau-Brunswick les frais de scolarité sont quand même très, très élevés.

S - Ok c’est plus élevé qu’au Québec ça, souvent on n’est pas au courant de ça qu’on a un privilège en éducation, parce qu’on parle tout le temps de gratuité, mais dans le reste du Canada, ou va aux États-Unis, c’est vraiment beaucoup de coûts. Donc toi tu prends tes cours, et ça coûte cher, tu veux réussir également ?

V - Oui c’est sûr qu’il y a une pression qui vient avec le coût. Pour moi les premières années universitaires ça a été un ajustement parce qu’à l'école, j’ai tout le temps obtenu des bonnes notes, sans, pas sans mettre d’effort, mais ça venait quand même assez facile.

S - Mais là, tu es avec les meilleurs alors l’effort, il faut qu’il soit là, sinon…

V - L’effort, l’effort est là, mais il y a d’autres aspects de la vie qui rentrent en jeu, que le focus ce n’est pas juste : études.

S - Tu finis des études avec combien de dettes à peu près c’est-tu indiscret ?

V - Près de 50 000$ en prêts étudiants donc déjà là en sortant, marché du travail… Tu sais en ingénierie un poste d’entrée tu sais le niveau d’emploi était quand même assez bon, mais pour quelqu’un qui part une vie, sa vie d’adulte, sa vie dans le marché du travail.

S - Moins 50 !

V - Ça commence, la côte est raide.

S - La côte est raide, toi tu finis tes études, as-tu un amoureux pendant tes études ?

V - Oui j’ai rencontré mon mari, lui aussi ingénieur civil à l’université.

S - L’amour dans les études, c’est donc cute ça, c’est ça que tu parlais les choses à côté…

V - Oui, bien écoutes ! C’est sûr qu’en tant que femme dans le domaine de l’ingénierie, disons que le choix de candidats potentiels était… le ratio est quand même assez bon pour trouver quelqu’un ! Je ne regrette pas mon coup là, vraiment.

S - Du tout !

V - On est encore ensemble aujourd’hui, mais c’est sûr que les possibilités sont quand même généreuses.

S – Moi, j’ai étudié en soins infirmiers alors c’était le contraire !

V - Oui

S - Beaucoup plus de filles que de gars ! Quand tu termines tes études ça devient deux personnes qui décident un peu ensemble ça va être quoi les projets pour l’avenir.

V – Nous, on était en recherche d’emploi les deux. On a fait l’essai, je pense, comme beaucoup de gens dans le Canada atlantique d’aller travailler dans les sables bitumineux en Alberta. On a commencé une aventure un peu comme ça autour d’un an. Suite à notre retour au Nouveau-Brunswick, parce que travailler quand même dans le Nord Canadien, c’est pas donné à tout le monde de passer une vie dans les chantiers, surtout quand tu as 21-22 ans.

S - Quand on vit là-bas en Alberta, dans le travail, c’est un autre endroit où tu n’es pas chez toi, là…

V – Oui, exactement.

S - Là, tu es vraiment loin pour de vrai de tout le monde, de ta famille de ton patelin. Comment on vit ça ?

V - Je te dirais que c’est quand même parce qu’on travaillait sur un chantier quand même assez isolé, des chiffres de 20 jours à la fois, tu es parti, à chaque jour faut que tu te lèves à 6h du matin on fait des longues journées.

S - Ça commence raide !

V - Ça commence raide.

S - Vous avez décidé de quitter pour aller où après par la suite.

V - On est revenus à Moncton, on s’est trouvé des emplois les deux à moindre salaire. Mais pour nous c’est un peu comme les jours d’aujourd’hui, la vie sociale un peu plus restreinte à cause de la pandémie. Mais pour nous, d’avoir nos amis, d’avoir nos activités, alors la priorité le travail, oui c’est important, tu veux grandir là-dedans, tu veux grandir, tu veux faire avancer ta carrière…

S - Retourné à Moncton combien de temps vous avez habité la-bas ?

V - 2007 jusqu’à, jusqu’à notre premier départ à Montréal environ 2012.

S - 2012 -là vous avez décidé on s’en va à Montréal.

V - Il y a une opportunité qui est arrivée à Montréal, une compagnie quand même de grandes envergures, un poste très intéressant. Moi j’avais travaillé pour une compagnie au Nouveau-Brunswick pendant quand même plusieurs années. Pour moi personnellement j’avais besoin de…

S - Un nouveau challenge. Et ton amoureux, lui, est-ce qu’il a eu une offre ou il a suivi et il s’est dit bien je vais appliquer.

V - Pour lui par exemple c’était un rêve de vivre dans une grande ville. Alors quand moi j’ai eu l’opportunité on s’en est parlé, lui il est resté quelques mois jusqu’à temps, pendant sa recherche d’emploi, mais ça n’a pas pris beaucoup de temps. Et pour lui c’était ça ce rêve-là, il était important.

S - Toi ton objectif de vie, c’était d’avoir un travail ou tu pourrais, pas nécessairement juste financièrement, mais avoir d’autres connaissances, tu es curieuse.

V - Oui

S - Tu as une opportunité, et ton chum d’un autre côté il fait, je vais me trouver autre chose, mais moi mon rêve c’est d’habiter dans une ville, une ville comme Montréal. C’est quand même, les deux vous vous êtes retrouvés, parce que c’est important si les deux vous n’êtes pas d’accord, ça peut pas marcher dans ce temps-là.

V - Oui je te dirais qu’en tant que couple on se complète bien. Il y en a qui ont des rêves, des objectifs, dans 5 ans je veux être arrivé à tel endroit. Pour moi c’est plus un but, un rêve de me sentir bien dans mon emploi, de me sentir comme si j’ai un but à atteindre, de développement personnel. Pour moi ça m’apporte quelque chose.

S - Souvent on accepte des fois un salaire un peu moindre parce qu’on est bien, mais tu sais le contraire est un peu plus dur aussi des fois.

V - Oui, oui je pense que oui. Mon mari lui, il a fait un changement de carrière récemment, d’ingénieur à pilote d’avion. De passer d’un salaire d’ingénieur à un salaire de premier officier, par exemple d’une compagnie, une ligne commerciale, c’est..

S - C’est moindre.

V - Ah c’est beaucoup moindre ! Mais d’être dans un emploi pour lui qui était, c’était plus de te lever le matin et de ne plus avoir le désir d’y aller. L’argent peut être là, mais si tu n’as plus le désir et que ça t’amène aucun bonheur, tu peux avoir tout l’argent que tu veux dans ton compte de banque, bien - je vais dire misérable c’est peut être un grand mot - mais si tu n’es pas heureux a chaque jour quand tu te lèves ça ne fonctionne pas.  Alors lui a fait ce sacrifice…

S - Il a fait ce choix-là.

V - On a fait ce choix-là.

S - Mais le coût de la vie est pas mal plus élevé, quand on est à Moncton, des fois le salaire, le salaire était sûrement un peu moindre, mais le coût de la vie est moins élevé. Est-ce que ça s’équilibre à moment donné ?

V - C’est sûr que quand on est deux, on exerçait notre profession d’ingénieur, avant que mon mari fasse son changement de carrière, c’est sûr qu’à deux les salaires étaient quand même beaucoup plus considérables que ce qu’on fait maintenant que ce qu’on faisait quand on était à Moncton. Oui c’est sûr que ça te permet peut-être d’en mettre plus dans ton compte de retraite pour le futur.

Ça te permet plus de faire des petites folies que peut-être en temps normal tu y penserais un peu plus. Mais tu sais, pourquoi on est à Montréal, pourquoi, l’argent c’est un plus c’est sur parce que ça te permet de faire plus de choses.

Mais ce n’est pas nécessairement, c’est gagnant peut-être à long terme financièrement, mais le côté vie personnelle ça amène, oui, certaines choses, mais ce n’est pas tout.

S - C’était pas le but, ce n’était pas ça ce n’était pas l’argent parce que tu sais, quand on est, on va dire quand tu es en ville tu peux dépenser beaucoup plus aussi.

V -Oui c’est facile.

S - Tu as plus d’opportunité c’est facile. Êtes-vous dépensiers un peu, vous deux ?

V - On se contrôle, on se contrôle.

Mais c’est sûr que les opportunités sont multiples. Alors c’est sûr que si tu veux, tu peux dépenser, tu peux dépenser plus. Mais comme tu dis l’objectif oui c’était d’évoluer.

Le salaire qui est venu avec c’était une plus-value dans le choix. Mais ce n’était pas l’objectif ultime d’arriver et qu’on fasse tous les deux X nombre de dollars, et c’était notre objectif de vie.

S - Ok

V - L’objectif a toujours été de continuer à progresser et je pense que le salaire qui vient, qui vient avec tu sais, c’est une progression naturelle dans le type de profession dans laquelle on était.

S - Et aussi avec les années c’est là qu’on accumule plus, on a plus d’expérience. Alors pour toi, c’était plus un choix humain qu’un choix monétaire dans le fond.

V - Un moment donné, il faut prendre notre, tu sais si on ne veut pas travailler jusqu’à 75 ans la moi je n’ai pas…

S - Tu n’as pas cette envie-là ?

V – Non, j’ai pas cette envie-là ! J’aime bien le travail, mais j’ai envie de pouvoir planifier une retraite. On parlait de la santé, on parlait d’une retraite où on peut en profiter… ou un ralentissement, quelque chose…

S - Tu retournes à Moncton combien de temps vous êtes là-bas ?

V - On est là 3 ans environ oui.

S - Ok

V - C’est sur quand on est retourné là-bas… de la grande ville, de revenir à la petite, la petite ville-là…

S - Bien Moncton c’est quand même une grande ville ?

V - Une petite ville !

S - Ton chum il prend son cours de pilote, et là toi tu travailles là-bas.

V – Oui, c’est ça oui.

S - Et là, y’a-tu quelque chose qui se passe pour retourner à Montréal.

V - Bien c’est encore de ma faute !

S - Encore de ta faute !

V - Encore de ma faute !

S - Bien, voyons donc, qu’est-ce que tu fais !

V - C’est sûr qu’on savait qu’éventuellement, pour travailler pour une compagnie aérienne il allait falloir se déplacer dans un grand centre.

S - Ton chum se levait tu le matin en te regardant, en faisant comme, ok elle fait pas une face bizarre c’est correct on va rester là.

V - Bien je pense qu’il commence à être habitué et je suis pas, je suis quelqu’un, que l’épanouissement c’est très important. Pas que je suis à la recherche, mais quand l’opportunité se présente, il y a des fois que tu peux pas passer à côté, il faut sauter les deux pieds à l’intérieur.

S - Lorsqu’on quitte la deuxième fois pour aller à Montréal. J’aime beaucoup ça parce que c’est comme le retour, est-ce qu’on pense ou on croit qu’on sait tout comment ça va se passer ou c’est un autre clash, un autre changement de vie…

V - Oui exactement, c’est un autre changement de vie, ce n’est pas la même entreprise. C’est sûr qu’il y a toujours, tu sais au moins on a plus de repères, il y a un certain niveau de confiance. On a déjà des amis ici qui sont déjà établis.

S-  Oui, des amis, le réseau social était déjà là encore quand même un peu.

V – Oui, la première fois on était venu, on savait pas, on voulait éventuellement s’installer, mais avec le changement de carrière de mon mari on était pas sûr, mais là on est venu ici, on peut, on veut s’ancrer quelque part. on veut se bâtir notre vie, notre petit nid.

S - S’il y a une autre opportunité n’importe où à travers le monde, c’est-tu quelque chose que vous pouvez envisager, tu sais ton chum pilote et toi ?

V - Oui c’est sûr qu’il y a toujours une ouverture, il y a une ouverture d’esprit, on se dit ok là les changements ça suffit, j’aimerais pour un bout on recherche un peu la stabilité.

S - Toi tu dis : « nous on fait pas des plans, on a des objectifs. » Parce qu’il y a plusieurs personnes qui ont des plans, dans 5 ans, dans 10 ans dans 15 ans. Moi je suis pas capable d’en faire parce que je trouve que des plans, ça me limite et selon les saisons des fois mon humeur est complètement différente. Je trouve ça beau, parce qu’un objectif c’est quelque chose que tu peux atteindre, que tu peux le faire là, tu peux le faire dans 6 mois, dans 1 an, dans 2 ans, mais tu l’as toujours en tête. Un but si tu le réalises pas, c’est un échec.

V - Oui, et je pense que je l’ai toujours, c’est peut-être ma personnalité, mais je pense vraiment, je suis un peu comme toi aussi. Parce que si tu as un but et que tu es dans ta pensée que tu as une rigidité qui te dit, ah bien si c’est pas ça, ça marche pas. Je pense qu’il y a plein de belles choses qu’on va passer à côté.

S - Si on est ouvert à ça. Moi je pense que les gens qui le sont pas, pour eux ça va être un stress ou une angoisse ou une anxiété. Moi je me suis toujours dit si tu l’essayes pas tu le sauras pas. Jaime mieux avoir un échec qu’un regret.

V - Oui, moi toutes les décisions que j’ai prises, je n’ai aucun regret de les avoir vécues. Personnellement, la croissance personnelle, ça t’amène à voir autre chose. Ça t’amène, moi ça m’amène à travailler sur moi-même. Mes craintes, mes peurs.

Des fois même dans notre vie de couple, tous ces changements là ce n’est pas toujours facile, quand un fait le choix et il y a une période d’adaptation pour chacun. Il y en a qui ont certaines anxiétés qui vient avec le tout. Alors en tant que couple il faut gérer ça, se supporter un et l’autre.

S - Vous êtes restés solide là-dedans.

V – Oui, je pense qu’on est meilleurs, on est mariés depuis plus de 10 ans, ensemble depuis plus de 15 ans.

S – Ok

V - Il y a eu des hauts et des bas, mais notre relation, notre communication, vraiment la croissance personnelle, on a évolué tous les deux dans tous les changements.

S - Ok

V - On se rend compte et là on est privé un peu de ces contacts familiaux là, tu sais on se rend compte quand on est un peu loin de comment c’est cher à nos cœurs la famille et les relations. Et je pense qu’avec la situation actuelle, ça nous force un peu à être plus, parce qu’on manque la famille.

S - Ah c’est sûr.

V - Tu sais quand tu y as accès tout le temps c’est facile, mais je pense que ce qu’on vit actuellement, ça nous force à nous ouvrir un peu plus, parce que tout le fluff qui est autour. Qu’on a pas accès, c’est sûr que là les vraies choses qui sont importantes là on le voit.

S - Ça te touche hein, ça ?

V – Oui, mais, tu vas me faire une petite larme.

S - Non, mais pour de vrai ça parait, j’aime comment tu en parles. Tu sais l’amour que tu as pour eux c’est beau. C’est beau il ne faut jamais oublier d’où on vient hein.

V – Merci.

S -  Quand tu te vois à 6-7 ans, tu sais à l’école, souvent on dit qu’est-ce que tu veux faire plus tard. Es-tu fière de toi aujourd’hui ?

V - Il faut se le dire, il faut se le rappeler souvent. Tu sais quand tu as un défi, bon…

S - Mais prends ton temps ce n’était pas mon but, là… Non, mais là je te voyais et regarde moi aussi, je suis sur le bord des larmes, c’est beau ce que tu as dit… Vraiment beau. On est deux sensibles ensemble ! Hey, bo-boy !

V - Non c’est sûr que tu sais la vision de la petite fille c’est sûr que, la personne que je suis devenue aujourd’hui, c’est à des années-lumière de ce que j’aurais pu m’imaginer.

S - Oui et tu es fière de toi ?

V - Bien oui c’est sûr, mais il faut se le rappeler. On est dur, on est la première personne à être le plus dur sur nous-mêmes.

S - Moi je suis super fier de toi, je suis vraiment content de t’avoir rencontré Véronique. C’est une super belle histoire.

V - Merci Stéphane.

S - Oui, je te souhaite une belle vie, un bel été et plein d’autres projets. Ça se peut qu’un moment donné je te voie quelque part dans un autre pays en train de, ton chum va piloter ça avec ses petites lunettes, ça va être super beau !

V - Ah ça va être cool !

(Musique)

S - Merci tout le monde ! Merci d'avoir écouté !

L'argent, on peut réaliser que ça joue un rôle énorme dans nos vies. Mais c'est pas toujours facile d'en parler. Je pense que c'est important d'en discuter de manière ouverte et franche parce que ça peut améliorer notre santé mentale, physique ou financière.

Si vous avez des questions, ben, vous pouvez trouver des ressources pour vous aider à Sunlife.ca

Merci d'avoir écouté cet épisode du Balado De temps et d'argent ! Mon nom est Stéphane Fallu. Ce fut un plaisir !