Comment choisir le bon REER?
Avant de faire quoi que ce soit, vous devriez choisir le type de REER qui vous convient. Voulez-vous investir en solo ou avec d’autres? Là est souvent la question.
L’une de vos options est le REER individuel, un compte enregistré à votre nom. Ce que vous y placez et les avantages fiscaux qu’il rapporte vous appartiennent. Un conseiller peut vous aider à bâtir et à gérer le portefeuille de votre REER.
Par ailleurs, votre employeur pourrait vous proposer un REER collectif. Cette option comporte plusieurs avantages :
- Cotisations équivalentes de l’employeur (c’est de l’argent gratuit)
- Frais de gestion moins élevés
- Possibilité de cotiser directement à partir de votre paie
Ensuite, il y a le REER autogéré, qui vous permet de prendre vos propres décisions de placement. Vous avez tout un éventail de produits admissibles courants à votre disposition : CPG, obligations, fonds communs de placement. Avec un REER autogéré, vous payez des commissions sur les opérations que vous effectuez, selon le type de placements. C’est la même chose que pour un compte de courtage non enregistré. Normalement, des frais de gestion annuels de 125 $ environ s’appliquent.
Enfin, il y a le REER de conjoint. Supposons que vous avez un conjoint. Si l’un d’entre vous gagne beaucoup plus que l’autre, il peut cotiser à ce type de REER. Ensuite, il demande la déduction pour récupérer l’impôt payé à un taux plus élevé. À la retraite, le conjoint qui gagnait moins (et avait moins d’argent à mettre de côté pour la retraite) peut :
- retirer des fonds du REER de conjoint;
- profiter d’un taux d’imposition moins élevé (probablement);
- économiser de l’impôt.
Il faut toutefois savoir que diverses règles et exceptions s’appliquent :
- aux retraits d’un REER de conjoint;
- au calcul du revenu imposable à déclarer.
Pour en savoir plus, consultez les règles et les exceptions sur le site de l’ARC.