1. Combien de jours les Canadiens peuvent-ils passer en sol américain?

En général, les Canadiens peuvent rester aux États-Unis jusqu’à six mois par période de 12 mois. C’est toutefois l’agent des Services frontaliers des États-Unis, à la frontière ou à l’aéroport, qui décide de votre sort. Selon la raison de votre voyage, l’agent peut vous laisser rester ou non. Pensez à calculer la durée exacte de votre séjour et à vérifier si elle entre dans les limites permises.

Une bonne raison de ne pas s’éterniser aux États-Unis : l’assurance-santé provinciale. Les règles varient d’une province à l’autre, mais l’exigence de résidence est une constante. Rester trop longtemps hors de la province pourrait vous faire perdre votre assurance-santé provinciale.

Pour en savoir plus, cherchez le nom de votre province ou territoire et les mots « exigences de résidence pour l’assurance-santé ». Si vous vivez au Québec, vous trouverez de l’information ici.

• Astuces : Il se peut qu’on vous refoule à la frontière américaine. Pour éviter cela, vous devez prouver que vous vivez au Canada et que vous prévoyez y retourner. Comment? Avec des copies de documents récents, comme un passeport, un relevé bancaire ou hypothécaire, une déclaration de revenus ou une facture de services publics.

2. Comment éviter de payer des impôts aux États-Unis?

La taxe de vente dans certains États est inférieure à celle que nous connaissons ici. Mais il y a aussi la question de l’impôt sur le revenu. Vous payez déjà suffisamment d’impôt au Canada. Si vous restez trop longtemps aux États-Unis, vous devrez en payer là-bas aussi.

La limite de résidence de six mois ne s’applique qu’à l’immigration. Pour l’impôt sur le revenu, c’est plutôt au test de présence substantielle qu’il faut se fier. Il s’agit d’une formule qu’utilise l’Internal Revenue Service (IRS) pour déterminer qui doit produire une déclaration de revenus aux États-Unis. Elle tient compte de la période que vous passerez aux États-Unis dans l’année en cours ainsi que des jours passés au pays l’année précédente et celle d’avant. Ce critère représente environ 120 jours (quatre mois) par année. Le test de l’IRS vous aidera à calculer votre présence substantielle.

Même avec des preuves de présence substantielle, vous pouvez présenter le formulaire 8840 de l’IRS pour demander une exception. C’est ce qu’on appelle le test des liens étroits. Le formulaire 8840 permet de prouver à l’IRS que vous avez des liens plus étroits avec un autre pays. Le fait de vivre au Canada devrait vous exempter de payer de l’impôt à l’IRS. Consultez un spécialiste de l’impôt au sujet du formulaire. Ce spécialiste pourra aussi vous conseiller sur d’autres obligations fiscales que vous pourriez avoir.

Informez-vous sur les plus récents conseils aux voyageurs pour les États-Unis. Cliquez sur Exigences d’entrée et de sortie.

Payez-vous plus d’impôt que vous ne le devriez?

3. Comment un problème de santé préexistant touche-t-il mon assurance voyage?

L’assurance voyage est indispensable pour les séjours aux États-Unis. Surtout si vous êtes plus vieux ou à risque de souffrir de problèmes de santé. Lorsque vient le temps de demander une assurance voyage, la transparence est cruciale. Vous faites de l’hypertension? Vous avez subi une hernie en pelletant de la neige? Ne cachez rien.

Pourquoi? Vous pourriez très bien obtenir une assurance même si vous ne révélez pas vos antécédents médicaux à votre assureur. Mais si vous faites une réclamation et que votre omission est découverte, votre contrat sera annulé. Cela vaut même pour une maladie ou une blessure sans lien avec vos maladies préexistantes.

Conseils pour l’achat d’une assurance voyage

4. Mon assurance voyage me couvrira-t-elle si j’attrape la COVID?

En règle générale, oui, mais vérifiez les restrictions avant d’acheter. Certains contrats ne vous couvrent que si vous êtes à jour dans vos vaccins. D’autres couvrent les frais de subsistance supplémentaires si vous tombez malade et devez faire une quarantaine à l’étranger. Et certains prévoient même une police exprès pour la COVID. Si vous avez déjà eu le virus, assurez-vous de le mentionner.

Et si la pandémie revient en force, ou qu’un nouveau virus apparaît? Les avertissements aux voyageurs du gouvernement peuvent avoir une incidence sur votre couverture. Lisez attentivement toute assurance que vous pensez acheter, et posez toutes vos questions à l’assureur.

5. Que faut-il apporter en double?

• Médicaments. Vous prenez des médicaments – ou même des vitamines ou des suppléments? Apportez-en toujours plus que ce dont vous aurez besoin. Vérifiez également si vous pouvez acheter vos médicaments près de l’endroit où vous séjournerez. Enfin, gardez une liste de vos médicaments et ordonnances dans votre valise, et conservez-en une copie à la maison. Au cas où, demandez aussi à votre médecin de produire une lettre signée énumérant les médicaments que vous prenez. Vous prenez un médicament contrôlé, comme un analgésique narcotique? Une lettre du médecin pourrait vous être utile à la douane. (Dans ce cas, n’apportez que ce que vous pourrez raisonnablement consommer vous-même.) Consultez le site Web Voyager avec des médicaments du gouvernement fédéral pour des renseignements importants à ce sujet.
• Lunettes. Apportez toujours une deuxième paire de lunettes sur ordonnance. Rangez-la dans un étui rigide placé dans votre sac ou votre bagage à main.
• Téléphone cellulaire. Faites une copie de sauvegarde de votre téléphone – et des contacts qui s’y trouvent. (Ou demandez à un enfant ou petit-enfant calé en technologie de le faire pour vous.) Vous vous en féliciterez si vous perdez votre téléphone. Enfin, écrivez les contacts importants sur un papier que vous garderez dans votre bagage à main. Ainsi, si vous perdez votre téléphone, vous saurez quoi faire. Quand vous serez de retour à la maison et achèterez un nouvel appareil, vous pourrez récupérer tous vos contacts.

6. Comment protéger ma maison quand je ne suis pas là?

Demandez à une personne de confiance si elle peut surveiller votre maison en votre absence. D’ailleurs, votre assureur pourrait l’exiger comme condition de couverture. Informez-vous pour connaître les règles concernant les longues absences de la maison. Vous pouvez aussi consulter la page Votre maison est-elle en sécurité lorsque vous partez en vacances? du gouvernement fédéral. Vous y trouverez des conseils pour sécuriser votre maison avant de partir ainsi qu’une liste de choses à vérifier pour la personne qui surveillera votre maison.

Il y a une autre bonne raison de donner accès à votre maison à une personne de confiance. Si vous oubliez quelque chose, ce sera plus facile de le récupérer. Pensez à faire des photocopies de vos documents importants. Gardez en lieu sûr une copie de votre passeport, votre permis de conduire et votre certificat de naissance.

7. Existe-t-il des rabais pour les aînés aux États-Unis?

Tout à fait. Restaurants, hôtels et pharmacies font le maximum pour attirer les clients aînés. Certains vous croiront sur parole, tandis que d’autres voudront voir votre date de naissance sur une pièce d’identité. D’autres encore exigent une carte de membre de l’AARP (anciennement l’American Association of Retired Persons). Le saviez-vous? Les Canadiens et les citoyens de certains autres pays peuvent joindre l’AARP pour moins de 20 $ par année.

Le blogue The Senior List présente une liste des restaurants américains qui proposent un rabais aux aînés. Certains en offrent même à des personnes aussi jeunes que 50 ans. Voir également les liens vers d’autres rabais au bas de la page Web.

Peut-être ne faites-vous pas encore partie de la catégorie des aînés à proprement parler. Et si vous en faites partie, il se peut que vous n’en ayez pas l’air. Si quelqu’un vous propose un rabais pour les aînés pendant votre séjour aux États-Unis, ne vous en offusquez pas. Profitez-en. Voyez les choses du bon côté : lorsque vous étiez enfant, vous profitiez des rabais pour enfants. Maintenant que vous faites partie – ou ferez bientôt partie – des aînés, vous avez un rabais pour aînés.

Donc, faites vos devoirs avant de mettre le cap vers le Sud. Certains préparatifs vous permettront de profiter du soleil, de rester en sécurité – et de vous amuser!

Cet article ne vise qu’à fournir des renseignements d’ordre général. La Sun Life du Canada, compagnie d’assurance-vie ne fournit pas de conseils professionnels d’ordre juridique, comptable, fiscal ou autre. Pensez à consulter un professionnel spécialisé qui fera un examen approfondi de votre situation juridique, comptable et fiscale.