25 juin 2015

Comment bien s’assurer quand on n’a pas d’assurance collective

Les travailleurs autonomes, de même que de nombreux employés, n'ont pas accès à un régime d'assurance collective. C'est votre cas? Voici les assurances qui pourraient vous être très utiles si vous souhaitez bien vous protéger.

L'assurance santé complémentaire

« Au Québec, quand on n’a pas accès à un régime privé d’assurance médicament, par l’entremise de son employeur, d’une association ou d’un ordre professionnel, il faut pouvoir bénéficier de celui de notre conjoint ou conjointe, ou, à défaut, de celui de la Régie de l’assurance maladie au Québec. Ensuite, on peut souscrire une assurance santé complémentaire pour compléter notre couverture », explique Richard Chiasson, directeur des ventes à la Financière Sun Life. Les assurances santé complémentaire comportent trois volets : les soins de santé (physiothérapie, chiropractie, psychothérapie, etc.), les soins dentaires et les médicaments. « Il est important de bien évaluer nos besoins, selon la fréquence à laquelle on a recours à ces services, indique Mathilde Lavoie, directrice à la commercialisation des produits d’assurance auprès de MICA Services financiers. Il faut aussi bien comprendre les spécificités des régimes offerts, notamment en ce qui concerne les montants maximums annuels, les franchises et la coassurance », ajoute-t-elle.

L'assurance invalidité

Ce type d’assurance couvre une partie de notre revenu en cas d’invalidité. Il existe différents types de couvertures, et les assureurs versent aux personnes admissibles des prestations mensuelles. Les travailleurs autonomes dont les frais mensuels reliés au travail sont fixes (loyer de bureau, téléphone, électricité) peuvent aussi souscrire une assurance qui couvre ces frais généraux. Comment est calculé le revenu assuré si notre rémunération est variable, par exemple quand nous touchons des honoraires? Toujours selon Mathilde Lavoie de chez MICA Services financiers, l’assureur établit une moyenne des revenus des deux dernières années. Par ailleurs, les travailleurs autonomes qui déduisent beaucoup de dépenses voient leur revenu assurable diminuer d’autant. Ce type d’assurance peut être assez cher, en particulier pour les femmes et pour les personnes de plus de 45 ans. Toutefois, il est possible de moduler les montants, par exemple en optant pour un délai de carence plus long. « Si vous avez un coussin financier qui vous permettrait de vivre pendant trois mois, vous pouvez alors choisir un délai de carence de 90 jours et ainsi faire baisser votre prime », indique Mme Lavoie.

L'assurance maladies graves

Avec ce type d’assurance, nous recevons un montant forfaitaire en cas de diagnostic d'une maladie grave, ce qui nous permet alors d’arrêter de travailler pour prendre le temps de bien nous soigner. Les maladies couvertes, comme les cancers ou les maladies cardiaques, sont précisées dans le contrat. L'assurance peut prévoir une période de couverture déterminée (10 ou 20 ans, jusqu’à l’âge de 65 ou 75 ans) ou être permanente; certaines formules prévoient le remboursement des primes en fin de contrat si nous n’avons pas présenté de demande de règlement. À noter que, depuis peu, on retrouve aussi sur le marché une assurance soins de longue durée qui permet de recevoir une prestation mensuelle en cas de perte d’autonomie.

L'assurance vie

Une assurance vie permet de laisser à nos bénéficiaires un montant forfaitaire libre d’impôt. Cette somme sera très utile, par exemple au conjoint ou à la conjointe survivant(e), pour régler le prêt hypothécaire, subvenir aux besoins des enfants, rembourser une dette, etc. Elle peut être temporaire (10 à 20 ans) ou permanente. Habituellement, une assurance temporaire peut être transformée en assurance permanente sans qu'il soit nécessaire de soumettre une preuve de bonne santé. En tout état de cause, et quelle que soit l’assurance choisie, il est important de consulter un conseiller en sécurité financière. Bien se protéger ne coûte pas forcément plus cher : il faut surtout faire les bons choix. « Certaines personnes ne sont pas trop assurées, mais elles peuvent parfois être mal assurées », explique Richard Chiasson, qui nous recommande de réévaluer notre situation régulièrement avec notre conseiller, pour revoir nos besoins en assurance en conséquence.

Le régime volontaire d’épargne-retraite (RVER)

En plus de ne pas avoir accès à un régime d’assurance collective, les travailleurs autonomes et les employés de certaines PME ne bénéficient pas non plus parfois d’un régime de retraite collectif offert via leur lieu de travail. Le gouvernement leur donne toutefois un coup de pouce, puisque, à partir du 1e juillet 2014, la Loi sur les régimes volontaires d’épargne-retraite (RVER) entrera en vigueur et s’appliquera progressivement aux PME comptant 5 employés visés et plus à des dates qui varient à partir du 31 décembre 2016 selon la taille de l’employeur. Le RVER est un régime collectif offert par un employeur et administré par un fournisseur autorisé. Pour les employés visés (âgés de 18 ans et plus, qui sont des salariés et ont un an de service continu au sens de la Loi sur les normes du travail) d’une PME, l’inscription des employés visés au régime est automatique. Les employeurs ne sont toutefois pas obligés d’y cotiser. Les travailleurs autonomes, eux, peuvent y adhérer en contactant un administrateur de RVER. Clé en mains, cet outil d’épargne-retraite a un taux de cotisation prédéterminé mais le participant peut établir un taux de cotisation différent. Les options de placement seront quant à elles limitées puisqu’il n’y en aura que 3 à 5 options en plus de l’option par défaut. Celle-ci sera basée sur une approche «cycle de vie», c’est-à-dire que plus la retraite approchera, moins le risque sera grand. Tout sera mis en place pour que ce soit facile pour vous, surtout si vous en êtes à une première expérience d’épargne en milieu de travail.

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