Décider où investir votre argent peut être complexe. Cela dépend de plusieurs facteurs, comme vos objectifs, votre âge et le risque que vous voulez assumer. Beaucoup de personnes souhaitent obtenir le taux de rendement – ou le rendement – le plus élevé possible, mais il y a aussi d’autres facteurs à prendre en compte.

Chercher uniquement à obtenir un rendement élevé peut comporter des risques. Les bulles financières qui ont « éclaté » au cours des dernières années en sont la preuve.

Un autre élément à considérer : les différents placements sont imposés de différentes manières. Certains placements bénéficient d’un traitement fiscal plus favorable que d’autres.

Quand vous achetez des placements, vous devez toujours tenir compte du rendement global.

Il est important de comprendre les différents traitements fiscaux lorsque vous songez à investir ailleurs que dans un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) ou un compte d’épargne libre d’impôt (CELI). (Les placements dans un REER sont à l’abri de l’impôt jusqu’à leur retrait, alors que les revenus générés dans un CELI et les sommes qu’on en retire sont habituellement non imposables.)

Les exemples ci-dessous s’appliquent à l’Ontario; les taux d’imposition varient d’une province à l’autre.

Il existe trois principaux types de revenus de placement :

1. Intérêts

Les intérêts proviennent de placements, notamment les comptes d’épargne à intérêt élevé ou les certificats de placement garanti. Des trois types de revenus de placement, ce sont les intérêts qui sont imposés au taux le plus élevé. Disons que votre revenu total est de 65 000 $. Cela vous place dans la tranche d’imposition de 29,65 % (taux de 2024, au 15 janvier 2024). Si vous gagnez 10 000 $ en intérêts, vous vous retrouverez avec 7 035 $ après avoir payé l’impôt sur le revenu.

2. Dividendes

Les dividendes, ce sont essentiellement des profits qui vous sont versés par une société pour les actions détenues, ou par l’entremise d’un fonds d’actions. En tant que contribuable canadien, vous pouvez demander un « crédit d’impôt pour dividende ». Celui-ci réduira le montant de l’impôt payé sur les dividendes de sociétés canadiennes. Le taux d’imposition des dividendes de source canadienne est inférieur à celui du revenu d’intérêt. Disons encore que vous vous situez dans la tranche d’imposition de 29,65 %, et que vous avez reçu 10 000 $ en dividendes (les dividendes admissibles sont imposés à un taux marginal de 7,56 %). Après impôts, il vous resterait 9 244 $. (Le taux d’imposition suppose qu’il n’y a pas de revenus autres que les dividendes, et il ne prend pas en considération l’impôt minimum de remplacement.)

3. Gains (et pertes) en capital

C’est la différence entre le prix que avez payé pour un actif, comme une action ou une propriété, et le prix auquel vous l’avez vendu, calculé au moment de la vente, moins les dépenses associées à l’achat ou à la vente de l’actif. Cela ne s’applique pas à votre résidence principale, mais peut s’appliquer à une résidence secondaire comme un chalet ou un immeuble de placement. Par exemple, une personne dans la tranche d’imposition de 29,65 % avec des gains en capital de 10 000 $ se retrouverait avec 8 518 $ après avoir payé tous les impôts.

Par ailleurs, l’impôt sur le revenu n’est pas le seul type d’impôt qui touche les personnes qui investissent dans des propriétés immobilières. Elles doivent aussi prendre en compte l’impôt foncier, ainsi que d’autres types d’impôts et de taxes, comme (en anglais seulement) :

  • l’impôt fédéral sur les propriétés immobilières si le propriétaire est un non-résident;
  • l’impôt fédéral sur la spéculation immobilière;
  • l’impôt provincial et municipal sur les logements vacants (selon votre province et/ou municipalité);
  • la taxe fédérale proposée sur les logements sous-utilisés.

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