Le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) a été inauguré en 2009. Il continue de gagner en popularité depuis. Selon Statistiques Canada, 16 millions de Canadiens détenaient au moins un CELI à la fin 2020

On comprend pourquoi. Le CELI est super flexible. Vous pouvez y contribuer tout au long de l’année, jusqu’à un maximum annuel. Et retirer des fonds à tout moment (n’oubliez pas qu’il y a des règles entourant le remplacement des retraits). Surtout, tout l’argent placé dans un CELI croît à l’abri de l’impôt.

Vous pouvez donc utiliser votre CELI pour financer une nouvelle maison. Il peut même servir à financer les études des enfants, un projet ou votre retraite. Vous ne serez pas imposé au moment des retraits non plus.

Vous n’avez pas encore de CELI et souhaitez en ouvrir un? Un conseiller Sun Life peut vous aider.

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Combien pouvez-vous verser dans un CELI?

En 2024, vous pouvez verser jusqu’à 7 000 $ dans votre CELI. Vous pouvez aussi reporter vos droits de cotisation inutilisés des années précédentes.

Obtenez des réponses à toutes vos questions sur vos cotisations CELI.

Malgré la polyvalence de ce produit, certaines erreurs sont à éviter. En voici 4.

1. Cotiser au-delà du plafond prévu

Il arrive qu’on dépasse le plafond sans le savoir. Cela se produit quand on fait des retraits et des versements au cours de la même année. 

Il est important de vous rappeler que vous gagnez deux choses le 1er janvier. D’abord, vos droits de cotisation augmentent. Ensuite, vous récupérez les droits liés aux retraits effectués au cours de l’année précédente.

À quelle pénalité seriez-vous ainsi exposé? L’Agence du revenu du Canada (ARC) exige 1 % par mois pour tout excédent sur vos droits de cotisation.

2. Ne détenir que des liquidités dans son CELI

Malgré son nom, le CELI n’a rien à voir avec un compte courant d’épargne. Cela signifie surtout qu’il ne doit pas servir à des placements liquides.

Si vous ne détenez que des placements liquides dans votre CELI, vous ratez peut-être une occasion de faire fructifier votre argent à l’abri de l’impôt au fil du temps. À la place, parlez à un conseiller pour choisir des placements plus rentables pour votre CELI.

3. Retirer des fonds pour ouvrir un nouveau CELI

Si vous changez d’institution financière, portez une attention particulière à votre CELI. Pourquoi? Retirer des fonds d’un CELI pour cotiser à un nouveau pourrait avoir un impact sur vos droits de cotisation. Après un retrait, vous devez attendre le 1er janvier suivant pour contribuer de nouveau.

Par exemple : vous retirez tous les fonds de votre CELI pour ouvrir un nouveau CELI ailleurs. Ce versement dans un nouveau CELI sera considéré comme une nouvelle cotisation pour l’année en cours. Cela pourrait donner lieu à une pénalité fiscale pour excédent de cotisations.

La solution? Voyez si votre nouvelle institution financière peut procéder à un transfert direct en votre nom.

4. Ne pas ouvrir de CELI

Un mythe tenace persiste autour du CELI. Si vous n’avez pas ouvert de CELI en 2009, vous avez perdu des années de cotisations inutilisées. C’est faux. Vos droits de cotisation demeurent. Ce qui est perdu, c’est la croissance potentielle dont vous auriez pu profiter sur vos placements.

Vos droits de cotisation augmentent d’année en année, même si vous n’avez pas de CELI. Conclusion? Le CELI vous permet de faire croître vos placements à l’abri de l’impôt et d’avoir toujours accès à votre argent. Vous devez bien sûr respecter les modalités des placements choisis dans le cadre de votre compte. Cela pourrait inclure des restrictions en cas de retrait ou des garanties que les retraits pourraient réduire. Ils sont un excellent complément à vos autres instruments de placement, comme vos REER.

Pour tirer le meilleur parti possible de votre CELI, trouvez un conseiller dès aujourd'hui.