1. Obligations

Les obligations sont attrayantes parce qu’elles paient un intérêt fixe, habituellement deux fois par année. Elles vous redonnent votre argent en général lorsqu’elles viennent à échéance. Mais sachez que leur prix peut fluctuer et qu’elles peuvent faire défaut. Cela vous laisserait alors ans revenu d’intérêt et éventuellement avec une perte partielle ou totale de l’argent investi. Lorsque vous calculez vos impôts, vous devez ajouter tout l’intérêt des obligations sur votre déclaration de revenus pour l’année en cause. Si vous vendez vos obligations à profit, vous obtenez un gain en capital et vous devez ajouter 50 % de ce gain sur votre revenu imposable. À l’inverse, si vous vendez à perte, vous pouvez utiliser cette perte pour réduire vos gains en capital d’une année donnée ou reporter cette perte sur les trois années antérieures ou sur les années futures.

2. Actions

Nous investissons dans des actions d’une compagnie pour les dividendes et dans l’espoir que leur prix va augmenter. Lorsque vous vendez des actions à profit, vous devez payer de l’impôt sur les gains en capital. Si vous vendez à perte, vous pouvez utiliser cette perte pour réduire vos gains en capital d’une année donnée ou reporter cette perte sur les trois années antérieures ou sur les années futures. Les dividendes bénéficient d’un traitement fiscal préférentiel et sont imposés selon une formule basée sur votre revenu et selon votre province de résidence.

3. Fonds communs de placement

Il est essentiel de savoir que les fonds communs de placement détenus hors des régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER) sont imposés différemment que lorsqu’ils sont dans des REER.

  • Hors REER — les gains d’un fonds commun de placement qui ne font pas partie d’un régime de retraite enregistré seront assujettis à l’impôt, même si ces gains sont réinvestis. Les gains provenant des fonds communs peuvent être imposés comme revenus d’intérêt, comme revenus de dividendes ou comme gains en capital, selon les placements. De plus, bien que les retraits des fonds communs de placement non enregistrés ne soient pas imposés, ils peuvent entraîner un gain ou une perte en capital. Pour éviter les surprises, demandez à votre conseiller avant de faire un retrait.
  • Dans des REER — vos gains provenant de fonds communs de placement dans des REER sont à l’abri de l’impôt jusqu’à ce que vous retiriez de l’argent de ces fonds. Toutes les sommes retirées des fonds communs de placements dans des REER sont imposées comme un revenu.

4. Placements REER

Vous devez convertir tous vos régimes d’épargne-retraite en revenus avant la fin de l’année civile où vous célébrez vos 71 ans. De plus, vous ne pouvez plus cotiser à un régime enregistré d’épargne-retraite ni à un régime de retraite d’entreprise. Au plus tard le 31 décembre de l’année où vous atteignez 71 ans, vous devez transformer vos REER en revenu de retraite de l’une ou l’autre des façons suivantes :

  • Encaisser votre épargne. Si vous le faites, le plein montant sera imposé, et c’est certainement quelque chose que vous voulez éviter.
  • Transformer votre épargne en FERR.
  • Souscrire une rente.

5. Fonds enregistrés de revenu de retraite (FERR)

La souplesse du FERR est un avantage important. Le FERR vous permet de choisir comment votre argent sera investi -- par exemple, certificats de placement garanti (CPG), rentes à provision cumulative, fonds communs de placement, fonds distincts et autres options à risque plus élevé. Vous pourriez même transférer vos placements actuels dans un FERR. Un FERR vous oblige à retirer une somme minimale chaque année. Le revenu gagné dans votre FERR n’est pas imposé, mais vous payez de l’impôt sur tout l’argent que vous en retirez.

6. Rentes à constitution immédiate

L’impôt sur les gains tirés des rentes enregistrées est différé et vous payez de l’impôt à votre taux d’imposition uniquement sur le paiement que vous recevez chaque année. Vous sélectionnez vos paiements périodiques lorsque vous souscrivez la rente. Dans certaines circonstances, les rentes non enregistrées offrent un traitement fiscal préférentiel (traitement fiscal des rentes prescrites).

7. Comptes d’épargne libre d’impôt (CELI)

Les CELI vous permettent de verser une somme maximale après impôt de 6 000 $ par année (pour un total de 63 500$ depuis la création du CELI en 2009). Il permet aussi de faire des retraits non imposables et de reporter les droits à cotisation non utilisés. Ils vous permettent aussi de remplacer vos retraits à partir de l’année suivante sans pénalité puisque vos droits à cotisation sont augmentés alors du montant des retraits. Vos cotisations ne sont pas déductibles d’impôt mais les gains obtenus dans vos CELI ne sont pas imposables.

Tous ces placements ont des aspects multiples et leur façon d’être imposés est quelque peu complexe. Votre conseiller en sécurité financière est formé pour vous aider à comprendre quels sont les placements qui vous conviennent le mieux et quel genre d’imposition s’applique à chacun.