Faits saillants du quatrième trimestre1 de 2021

  • Les banques centrales réagissent à la hausse de l’inflation.
    • Les taux d’intérêt pourraient augmenter à partir de 2022.
    • De nombreuses banques centrales ont laissé leur taux directeur inchangé. Elles ont prévenu que les hausses pourraient se produire plus tôt que prévu.
    • Nombre d’entre elles ont réduit leurs programmes d’achat d’obligations ou y ont mis fin.
  • Le nouveau variant soulève des questions au sujet de l’évolution de la COVID-19.
    • La course mondiale à la vaccination est en cours pour tenter de limiter l’impact de la pandémie.
    • La propagation du variant Omicron a été rapide.
    • Beaucoup de pays ont réinstauré des restrictions de voyage.
  • Le prix du pétrole a fini le trimestre presque inchangé.
    • Les craintes liées au ralentissement de la reprise économique ont fait pression sur les prix du pétrole.
    • Les États-Unis ont mis sur le marché une partie de leurs réserves stratégiques de pétrole.

L’inflation s’accélère sous l’effet de la croissance économique

Les efforts de réouverture de l’économie se sont poursuivis au cours du trimestre. Les variants du virus ont ralenti la réouverture. Mais l’accélération de l’activité économique a dopé l’inflation dans le monde entier.

Le produit intérieur brut (PIB)* a augmenté aux États-Unis et en Chine. Cette augmentation a toutefois été plus lente qu’au cours du trimestre précédent. Le PIB japonais a en revanche faibli.

* (Le PIB est un indicateur courant de la vigueur économique.)

Les banques centrales croient que l’inflation continuera de s’accélérer en 2022. Plusieurs d’entre elles ont laissé leur taux directeur inchangé. Elles ont cependant signalé que les taux pourraient augmenter avec la hausse de l’inflation. La Banque d’Angleterre a relevé son taux directeur de 15 points de base pour tenter de juguler l’inflation. La Réserve fédérale des États-Unis a déclaré qu’elle réduirait ses achats d’obligations, car l’économie américaine a moins besoin d’aide.

De nombreux pays ont réinstauré des restrictions de voyage pour limiter la propagation d’Omicron. Ces mesures pourraient nuire à certains secteurs. Ces restrictions pourraient doper l’économie mondiale si elles permettent de contenir le virus.

Les marchés financiers ont été vigoureux au quatrième trimestre

L’accélération de la croissance économique a fait progresser de nombreux marchés boursiers. Avec l’amélioration des conditions économiques, les investisseurs ont privilégié les actions. Les trois principaux indices boursiers américains ont atteint des niveaux records. La Chine et le Royaume-Uni ont également affiché une bonne tenue. Le Japon et les marchés émergents comptent parmi les marchés qui ont fléchi.

La hausse de l’inflation et les défis liés à la chaîne d’approvisionnement ont limité les mouvements de marchandises dans le monde entier. Cette situation a contribué à aggraver la volatilité du marché. Ils pourraient aussi créer de l’incertitude sur les marchés dans l’avenir. Les investisseurs ont également été préoccupés par la probabilité que les banques centrales relèvent les taux d’intérêt pour gérer l’inflation.

Les grands producteurs de pétrole ont convenu de maintenir les hausses de production jusqu’à la fin de 2021. Cette décision a toutefois fait pression sur les prix du pétrole. Les États-Unis comptent parmi les principaux pays consommateurs de pétrole qui ont mis sur le marché une partie de leurs réserves stratégiques pour limiter la hausse des prix.

Le prix de l’or a été quelque peu volatil, mais a fini le trimestre en hausse.

Les marchés canadiens sont-ils robustes?

La conjoncture économique s’est améliorée au Canada. Les marchés boursiers ont progressé dans la foulée.

  • L’indice composé S&P/TSX a atteint un nouveau sommet*.
    • Les secteurs les plus performants ont été les matériaux et l’immobilier.
  • Le PIB indique que l’économie canadienne a progressé avec la hausse des dépenses de consommation et des exportations.
    • Le taux d’inflation au Canada a atteint 4,7 % durant le trimestre. C’est la plus forte hausse de l’indice des prix à la consommation (IPC) sur 12 mois depuis 2003.
    • La hausse des prix des aliments et du logement compte parmi les principaux facteurs expliquant l’augmentation de l’IPC.
    • La hausse des prix de l’essence a aussi contribué au taux élevé d’inflation.
  • Le taux cible d’inflation au Canada est de 2 %, avec une fourchette de maîtrise de l’inflation allant de 1 à 3 %.
  • La Banque du Canada a maintenu son taux d’intérêt de référence à 0,25 % et mis fin à son programme d’achat d’obligations.
    • La banque centrale prévoit de relever les taux d’intérêt au milieu de 2022 si le marché du travail demeure robuste et l’inflation, élevée.
  • Les prix des obligations canadiennes ont fini en hausse*.
    • Les taux obligataires ont progressé. Cette hausse s’explique par l’amélioration des conditions économiques et le fait que le marché s’attend à voir les taux d’intérêt augmenter.
    • Les taux pourraient diminuer et les prix des obligations augmenter, selon que les variants du virus représentent ou non un risque important pour l’économie.

* Source : Bloomberg, décembre 2021.

À quoi les investisseurs peuvent-ils s’attendre?

Voici quelques perspectives sur les principaux facteurs qui influencent l’économie dans le monde et au Canada :

Facteur

Perspectives

Pandémie et vaccins

Les perspectives de l’économie mondiale dépendent en grande partie du succès des campagnes de vaccination massives dans chaque pays. Les marchés surveilleront de près l’évolution de la pandémie et ses effets éventuels sur la reprise économique mondiale.

 

Restrictions nationales et liées aux voyages

Les restrictions nationales pourraient freiner la demande. Les nouvelles restrictions de voyage pourraient nuire au commerce international. Les gouvernements et les banques centrales semblent déterminés à fournir l’aide nécessaire pour assurer la poursuite de la reprise économique.

 

Prix du pétrole

Le prix du pétrole pourrait fluctuer en réaction à l’incertitude entourant l’incidence potentielle des variants. L’International Energy Administration croit que la production de pétrole pourrait augmenter en 2022 si la demande se maintient à la hausse.

 

Économie canadienne

L’essor de l’économie canadienne pourrait se poursuivre au premier trimestre de 2022 si la consommation reste forte. Les inconnues liées à la COVID-19 pourraient ralentir l’activité économique.

 

Immobilier et prix des logements

La demande généralisée de biens immobiliers pourrait se maintenir en 2022. Cela pourrait faire encore grimper les prix des logements. Une augmentation des taux d’intérêt pourrait ralentir la croissance de l’activité immobilière et alléger les pressions sur les prix.

 

1 Un trimestre est une période de trois mois.

  • Le premier trimestre (T1) s’étend de janvier à mars.
  • Le deuxième (T2), d’avril à juin. 
  • Le troisième (T3), de juillet à septembre. 
  • Le quatrième (T4), d’octobre à décembre.

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