Faits saillants

  • Les efforts pour vacciner la population mondiale continuent de porter fruit.
  • Après un début timide au Canada, la vaccination s’est fortement accélérée au deuxième trimestre*.
  • Les marchés boursiers américains sont vigoureux et ont atteint des sommets absolus au deuxième trimestre.
  • L’indice composite NASDAQ a été volatil. Cela s’explique par la crainte de l’impact de la hausse de l’inflation sur les valorisations des actions liées aux technologies de l’information.
  • L’augmentation des prix des produits de base et la réouverture de l’économie ont dopé les marchés canadiens.
  • La hausse de la demande a propulsé le prix du pétrole à des sommets de plusieurs années. Les progrès de la vaccination ont renforcé la perspective d’une reprise complète de la demande de pétrole.

(*Un trimestre est une période de trois mois. Le premier trimestre (T1) s’étend de janvier à mars. Le deuxième (T2), d’avril à juin. Le troisième (T3), de juillet à septembre. Et le quatrième (T4), d’octobre à décembre.)

Les vaccins ont-ils dopé la confiance des investisseurs?

Les perspectives de raffermissement de l’économie mondiale se sont maintenues au deuxième trimestre de 2021. Le déploiement continu des vaccins a contribué à doper l’optimisme.

L’amélioration de la conjoncture économique a renforcé la confiance des investisseurs. Ceux-ci sont devenus plus optimistes au sujet des marchés durant le trimestre.

Quelles économies ont le mieux résisté?

Les économies américaine et chinoise ont été parmi les plus robustes du monde. D’autres ont continué de subir les effets du confinement avec des taux d’infection toujours inquiétants. Le Japon et l’Europe ont affiché certaines des pires performances économiques.

Les risques économiques liés à la pandémie n’ont pas disparu. Il faudra encore du temps pour que l’économie mondiale récupère tout à fait.

Où en sont les taux d’intérêt?

La plupart des grandes banques centrales du monde ont laissé leurs taux d’intérêt inchangés au cours du trimestre.

La Réserve fédérale des États-Unis (Fed) a indiqué qu’elle pourrait relever son taux directeur plus tôt que prévu. Cela a fait fléchir les marchés. La perspective de deux hausses de taux d’ici la fin de 2023 plutôt qu’en 2024 a déplu aux investisseurs.

Les marchés financiers ont-ils repris du mieux?

Les marchés boursiers mondiaux ont progressé au deuxième trimestre de 2021. Les investisseurs sont restés prudents face aux perspectives d’inflation et de remontée des taux d’intérêt.

Aux États-Unis, les marchés ont atteint des sommets absolus. Les marchés canadien et japonais ont eux aussi affiché des gains. C’est aussi le cas de certains marchés d’Europe et d’Australasie.

Les taux des obligations d’État mondiales à long terme ont diminué au cours de la période. Les banques centrales ont acheté des obligations pour soutenir les économies. Ces programmes d’achat d’obligations ont contribué à la baisse continue des taux obligataires.

Où en est le prix du pétrole?

Le prix du pétrole a flambé au cours du trimestre pour atteindre des niveaux inédits depuis plusieurs années. Le marché s’attend à voir la demande de pétrole grimper avec la reprise des voyages.

Où en est le prix de l’or?

Le prix de l’or a également augmenté durant la période. L’or est un placement populaire auprès des investisseurs préoccupés par l’inflation.

Comment va le marché canadien?

Le Canada continue de faire bonne figure. Le marché boursier canadien a progressé au cours du trimestre. Les secteurs de l’énergie et des technologies de l’information ont mené le bal. L’indice composé S&P/TSX a atteint un niveau record durant le trimestre.

Les taux des obligations du gouvernement du Canada à long terme ont diminué durant le trimestre. Cette baisse s’explique en partie par l’hypothèse de la Banque du Canada voulant que l’inflation soit probablement temporaire. Le Canada n’aura peut-être pas besoin de relever ses taux s’il n’a pas à craindre d’accélération de l’inflation.

L’économie canadienne a continué de progresser, mais pas autant que les économistes l’avaient prévu. La croissance de l’économie a été dopée par les dépenses de consommation et la vigueur du marché immobilier.

Les économistes ont craint que l’activité économique s’essoufflerait en raison des problèmes persistants liés à la pandémie.

Dans plusieurs régions du Canada, les confinements ont entraîné des pertes d’emploi. Le taux de chômage a légèrement augmenté au Canada durant la période.

La pandémie représente-t-elle toujours un risque pour l’économie mondiale?

La distribution des vaccins et les efforts de réouverture de l’économie pourraient contribuer à stimuler l’économie mondiale jusqu’à la fin de 2021.

Le soutien continu des gouvernements et des banques centrales pourrait aussi aider la reprise économique mondiale.

La pandémie représente toujours un risque pour l’économie mondiale, car les variants du virus continuent de se propager. Les pays qui prennent du retard dans la vaccination pourraient continuer d’éprouver des difficultés.

Aux États-Unis, la conjoncture économique semble toujours bien orientée. La Fed commencera probablement à réduire ses achats d’obligations au cours des prochains mois. Le taux des fonds fédéraux pourrait rester proche de zéro jusqu’à la fin de 2021. Le maintien de taux stables pourrait contribuer à stimuler la croissance économique.

La demande accrue de voyages pourrait tirer le prix du pétrole à la hausse. Cependant, la production de pétrole augmente également. Par conséquent, le prix du pétrole ne connaîtra peut-être pas de hausse marquée à court terme.

L’économie canadienne a légèrement faibli au deuxième trimestre. L’allègement des restrictions sanitaires et la réouverture des entreprises lui ont fait retrouver la voie d’une expansion relativement rapide.

Les dépenses de consommation pourraient être un moteur clé de la croissance économique pendant le reste de l’année. Les Canadiens recommencent à dépenser. Ces derniers ont épargné des sommes colossales depuis le début de la pandémie.

La forte demande d’immobilier a fait grimper les prix des maisons. Cette demande a rendu l’immobilier moins accessible pour de nombreux Canadiens.

Le marché immobilier canadien semble ralentir quelque peu. L’Association canadienne de l’immeuble a indiqué que les ventes de maisons existantes avaient reculé au deuxième trimestre.

La Banque du Canada ne relèvera probablement pas le taux cible du financement à un jour en 2021. Son niveau actuel est de 0,25 %. La banque centrale a déjà commencé à réduire ses achats d’obligations. Elle estime que l’économie canadienne n’a plus besoin d’autant de soutien.

La Banque du Canada pourrait encore réduire ses achats d’obligations si la reprise économique se poursuit.

En savoir plus

 

Le présent document contient des renseignements sommaires publiés à titre indicatif. Bien qu’il soit fondé sur des sources jugées fiables, la Sun Life ne peut en garantir l’exactitude ni l’exhaustivité. De plus, ces renseignements généraux ne constituent aucunement des conseils particuliers en matière de placement ou d’ordre financier, fiscal ou juridique. Les points de vue exprimés sont ceux de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement l’opinion de la Sun Life. Les présents énoncés prospectifs sont de nature spéculative : aucune décision ne doit être prise sur la foi de ces derniers. Rien ne garantit que les événements envisagés auront lieu, ou qu’ils se dérouleront de la manière prévue.