Le phénomène est plus courant qu’on l’imagine, sans pour autant être banal. Le Canada a connu 17 récessions depuis le grand krach de Wall Street, en 1929. Seulement depuis 1970, nous en avons connu cinq; la dernière, en 2008-2009, a duré sept mois. En général, une récession s’étend sur trois à neuf mois.

Nul n’échappe aux effets d’une récession, mais vous pouvez tout de même protéger vos finances. Malheureusement, il est fréquent que le chômage augmente pendant cette période, ce qui n’arrange pas les choses.

Un licenciement n’est jamais facile à vivre. Mais lorsqu’il survient juste avant ou pendant une récession, ça peut sembler une épreuve insurmontable. Malgré toutes les suppressions de postes dans la technologie, les employés du secteur savent qu’ils ont ce qu’il faut pour la suite. Ils savent qu’ils n’ont pas été engagés pour rien et que leurs compétences et leur savoir ne sont pas perdus.

C’est en posant des gestes concrets dans ces temps difficiles que vous pourrez aller de l’avant.

1. Rafraîchissez votre CV

C’est bon pour le moral. Vous aurez sous les yeux votre parcours professionnel et vos domaines d’excellence. Soulignez les compétences que vous pouvez mobiliser dans un nouvel emploi. Si c’est le ralentissement économique qui vous a coûté votre emploi, n’hésitez pas à le dire aux recruteurs dans votre lettre de motivation.

 

2. Trouvez un secteur qui a le vent dans les voiles

Il est peut-être temps de changer de perspective. Au Canada, le taux de chômage est bas, et les offres d’emploi ne manquent pas. Une brève recherche en ligne vous indiquera les secteurs qui recrutent.

 

3. Réseautez et faites jouer vos contacts

Appelez un ami ou un ancien collègue. Parlez-en à votre famille. Téléversez votre nouveau CV accompagné d’une note sur LinkedIn ou un autre réseau social. Un ami virtuel peut avoir connaissance d’une offre d’emploi. Mais il ne saura pas que vous cherchez du travail tant que vous ne le lui aurez pas dit. Cette façon de faire a bien marché pour moi au moment où je tentais sans succès de me reconvertir dans l’enseignement. J’en ai parlé à ma belle-sœur, qui m’a donné le nom d’un dirigeant qu’elle connaissait. Résultat : une carrière de 20 ans dans les services financiers!

 

4. Élargissez vos compétences

Si vous avez toujours rêvé de travailler dans un autre secteur, c’est le moment idéal. Vous pourriez retourner sur les bancs d’école! La formation en ligne s’est beaucoup améliorée. Une grande variété de cours sont désormais disponibles. Revenez sur la liste d’offres d’emploi (point numéro 2) et faites vos premiers pas dans cette nouvelle vie. Pensez à vous fixer des objectifs et à avoir un mentor.

 

Le financement des études vous inquiète? Le Régime d’encouragement à l’éducation permanente (REEP) peut être une solution. C’est un régime fédéral qui permet aux résidents du Canada de retirer de l’argent d’un REER pour financer une formation à temps plein. Intéressant, n’est-ce pas?

 

5. Travaillez à votre compte

Première étape : créez un site Web qui met en valeur vos plus beaux projets et réalisations. Analysez votre secteur d’activité. Repérez des Clients potentiels et envoyez-leur le lien de votre site. Réseautez sans relâche. Invitez un travailleur autonome à dîner et demandez-lui comment il obtient ses projets.

 

6. Inscrivez-vous à l’assurance-emploi 

Le gouvernement fédéral encourage les Canadiens à demander les allocations de chômage le plus tôt possible après la perte d’un emploi. Pour savoir si vous êtes admissible, consultez la page Web sur les prestations d’assurance-emploi.

C’est aussi essentiel de se faire conseiller. Voir votre objectif dans son ensemble est un excellent point de départ. Les conseillers examinent attentivement vos besoins pour vous offrir un plan sur mesure.

Comment un conseiller peut-il m’aider pendant une récession?

Une récession, c’est un bon moment pour vous adresser à votre conseiller. Ou encore, pour trouver un conseiller Sun Life si vous n’en avez pas.

Un conseiller peut vous aider à :

  • prendre de bonnes décisions;
  • comprendre votre tolérance au risque;
  • élaborer un plan et bâtir un portefeuille adapté à vos objectifs à long terme;
  • aborder les situations d’incertitude avec confiance, puisque vous aurez pris des mesures pour vous préparer;
  • éviter de prendre des décisions sous le coup de l’émotion quand il s’agit de votre épargne.

Un conseiller peut changer la donne! Quatre Canadiens sur cinq disent que leur conseiller les a aidés à épargner 1, et ceux qui ont un conseiller se retrouvent avec deux fois plus d’argent que ceux qui n’en ont pas 2.

Contactez un conseiller aujourd’hui

1 Canadian Investors’ Perceptions of Mutual Funds and the Mutual Fund Industry, Pollara 2019. (en anglais)

2 More on the value of financial advisors. Claude Montmarquette et Alexandre Prud Homme, Cirano, 2020. (en anglais)