Les banques centrales prennent une pause

The La BdC, la Fed et la Banque d’Angleterre ont laissé leurs taux inchangés lors de leur deuxième réunion du trimestre. Elles ont plutôt décidé de surveiller l’effet des taux d’intérêt actuels sur l’inflation, l’économie et le marché du travail.

Les banques adoptent une approche attentiste sur fond de ralentissement de l’activité économique. 

À sa dernière réunion, la Fed a évoqué la possibilité d’une autre hausse de taux cette année. Cette annonce a fait plonger les marchés boursiers.

Les banques centrales tentent d’abord de ralentir l’inflation et d’éviter une récession profonde.

Comment les grandes économies s’en sortent-elles?

• L’économie américaine a enregistré une croissance annualisée de 2,1 %.
• L’économie chinoise a crû de 6,3 % sur 12 mois.
• L’économie européenne a gagné 0,1 %.
• L’économie du Royaume-Uni a affiché une croissance de 0,2 %.
• L’économie japonaise a progressé à un taux annualisé de 4,8 %.

Les marchés financiers mondiaux fléchissent de plus belle 

Les marchés boursiers mondiaux se sont en grande partie repliés au cours du trimestre.

• Les actions mondiales ont perdu du terrain. 
• Le moral des investisseurs est terni par la crainte de futures hausses des taux d’intérêt.
• Les actions canadiennes, américaines, européennes, japonaises, chinoises, EAEO et des marchés émergents ont chuté. Les actions britanniques ont progressé.
• Les principaux indices américains (S&P 500, indice composé NASDAQ et Dow Jones Industrial Average) ont fini en baisse.

Les décisions en matière de politique monétaire des banques centrales

• La BdC a relevé son taux cible du financement à un jour de 25 points de base (pb) en juillet. Cela le portait à 5,00 %. La Banque a gardé le statu quo en septembre.
• La Fed a relevé le taux cible des fonds fédéraux de 25 pb à sa première réunion. Elle l’a ensuite maintenu dans une fourchette de 5,25 %-5,50 % à sa deuxième réunion.
• En juillet, la Banque d’Angleterre a haussé son taux directeur à 5,25 %. Elle a ensuite gardé le statu quo à sa deuxième réunion.
• La Banque centrale européenne (BCE) a relevé son taux directeur à ses deux réunions du trimestre. Il s’est établi à 4,50 %.
• Ces banques centrales ont indiqué qu’elles pourraient encore relever leurs taux pour faire baisser l’inflation.

Comment se porte l’économie canadienne?

L’économie canadienne demeure résiliente malgré les nombreux défis auxquels elle fait face.

• L’économie canadienne s’est contractée de 0,2 % (taux annualisé) au deuxième trimestre de 2023. Cette contraction s’explique par une baisse des investissements dans le logement et des exportations nettes.
• Les consommateurs canadiens font preuve de résilience malgré des coûts d’emprunt et une inflation élevés. Les dépenses de consommation, composante clé de l’économie canadienne, ont grimpé de 0,2% au deuxième trimestre.
• Le taux d’inflation est passé à 4,0 % en août 2023. Cela s’explique en partie par la hausse des taux hypothécaires et des frais de location.
• Le marché du travail reste relativement solide. Le nombre d’emplois et les salaires ont augmenté. Le taux de chômage se situe toujours à un niveau historiquement bas. 
• Les actions canadiennes ont cédé du terrain à l’instar des actions mondiales. Les secteurs des services de communication et des services publics tiraient de l’arrière. Les secteurs des soins de santé et de l’énergie, eux, prenaient de l’élan.
• Les prix des obligations canadiennes ont chuté sur fond de remontée des taux. Le taux de l’obligation du gouvernement du Canada à 10 ans a grimpé.
• Les pays étrangers ont fortement investi dans des titres du marché financier canadien au cours des dernières années. Cela démontre que les placements sur le marché financier canadien sont une valeur sûre à long terme.

À quoi les investisseurs peuvent-ils s’attendre?